OM : suivez le live texte de la conférence de presse de Gasset et Luis Henrique

Fin de la conférence de presse, merci de nous avoir suivis. On se retrouve ce dimanche après-midi pour la rencontre entre Rennes et l'OM à 17h05. Bonne journée sur LePhocéen.fr.

Jean-Louis Gasset : On est en phase de reprise sur le terrain. Déjà, il court, ce qui n'avait pas été le cas jusqu'à maintenant. Là, il a retrouvé le sourire. Bon, mais vous savez très bien que lorsqu'on a une blessure comme ça, tous les jours sont importants et toutes les étapes sont cruciales. Donc, là, il est en train de franchir les étapes. Il est là tous les matins à 8 heures parce qu'il a une envie folle de nous retrouver.

Jean-Louis Gasset (sur Meïté) :Vous l'avez vu à Villarreal, en seconde mi-temps, on est passé à 4. Jonathan a joué un peu plus offensif sur le côté droit et c'est lui qui a joué latéral droit contre Nantes. Il a dépanné. Bien sûr, je sais que son rôle est axial. Mais c'est quelqu'un qui dit oui. Voilà, il veut jouer. Alors qu'il soit axial droit, axial gauche, au milieu, il répond à l'attente. Je connais son poste de prédilection, je sais qu'il peut dépanner à plusieurs endroits. J'appelle ça un couteau suisse. Et c'est bien dans l'effectif, quand on est un jeune joueur, de pouvoir pallier à l'absence des titulaires, et lui, il peut jouer partout.

Jean-Louis Gasset (sur Manadanda) : C'est quelqu'un de sérieux, c'est pourquoi il perdure autant, il sent le jeu. C'est un professionnel, c'est une personne remarquable. J'adore, nous nous retrouverons avec plaisir. Nous sommes adversaires, mais il joue contre Marseille. Je pense que c'est l'intelligence, c'est l'humilité, c'est le travail, c'est tout ce que vous pouvez apprécier chez un joueur professionnel.

Jean-Louis Gasset (Sur la non-entrée de Moumbagna) : L'effectif est construit de manière à éviter le scénario catastrophe. Quand je me suis retourné pour voir qui était resté, il restait deux jeunes de 18 ans et deux attaquants. D'accord? Et j'avais fait entrer Aubam et Harit à la mi-temps. C'est difficile quand vous voulez préserver le score et que vos attaquants sont déjà entrés en jeu à la mi-temps. C'est ainsi que l'effectif est constitué. Il y a des postes où je tire sur la corde avec des joueurs, et d'autres où dans les systèmes, on peut dire qu'il n'y a pas assez de place. Il rentre quand il le peut, il est entré à Clermont, il a marqué, il a fait marquer. Voilà, il faut qu'il soit patient, qu'il travaille et son tour viendra, peut-être demain.

Jean-Louis Gasset (sur Ounahi) : Au sortir d'une Coupe du Monde où il a été extraordinaire, tout comme toute son équipe, je pense qu'il a été opéré et qu'il est toujours en train de soigner cet orteil qui lui cause des problèmes. En même temps, la semaine dernière, il n'était pas dans le groupe parce qu'il avait mal au genou, mais cela était lié à l'orteil. J'espère qu'il va revenir au niveau où il était lors de la Coupe du Monde.

Jean-Louis Gasset : Déjà une bonne nouvelle, c'est que Murillo a recommencé à courir. Donc, c'est un garçon que j'ai vu juste en vidéo mais il semble avoir un peu les mêmes qualités ; il peut jouer des deux côtés. On va récupérer Samu, Gigo, Valentin Rongier ou Onana. Cela va nous donner beaucoup plus de choix pour jouer deux compétitions en même temps.

Jean-Louis Gasset : On est dans un contexte où on ne peut pas faire de distinction entre les compétitions. Je comprends l'importance de la coupe d'Europe ici, mais je sais aussi que le championnat est crucial pour la saison prochaine. Donc, il faut gérer un effectif un peu diminué avec l'espoir de récupérer deux ou trois joueurs après la trêve internationale, ce qui est assez positif. Mais on ne peut pas privilégier une compétition. Demain, on rejoint un peloton et on va essayer de faire un dernier effort. Après, je crois que lundi, cela fera un mois que je suis là. C'est ce que j'ai dit à mes joueurs, j'ai dit qu'il manquait un petit coup de collier à donner. Je sais que vous êtes fatigués, mais on a tout mis en œuvre pour la récupération. On a dormi à la Commanderie quand on est rentré de Villarreal. Ils ont eu des soins, on est super bien équipés. Tout le monde mange ensemble. On met tout en œuvre pour ce petit coup de pouce qu'on aura à donner parce qu'on connaît l'importance de ce match.

Jean-Louis Gasset : Ce n'est pas par caprice que j'ai mis Auba ou Amine sur le banc en Coupe d'Europe, c'est que j'ai senti une lassitude, une fatigue, un risque de blessure, donc il me fallait les faire reposer. Demain, ce sera pareil pour certains joueurs. Là, nous avons la chance de récupérer deux ou trois joueurs qui n'étaient pas qualifiés en Coupe d'Europe. Donc, le groupe va s'étoffer et cela nous donnera plus de possibilités pour former l'équipe qui va démarrer.

Jean-Louis Gasset : Oui, c'est une première défaite, mais en Coupe d'Europe, il y a un mot magique, c'est d'être qualifié. Donc, si on retient que dans le deuxième match, on a vu un petit OM, mais si on se rappelle du premier match, on a vu un grand OM. On aurait pu dès le début de la deuxième mi-temps clore le débat. On ne l'a pas fait. L'efficacité est le maître mot. Mais sur les deux matchs, on a quand même marqué 5 buts. On a oublié qu'au premier match en deuxième mi-temps, on avait aussi eu des opportunités. On a retenu le 4-0 à 11 contre 10, on a eu des opportunités. Villarreal a aussi eu des occasions par leur impact physique et leur jeu de tête, ils nous ont mis en difficulté, mais on a su résister. Donc, le maître mot, je vous répète, c'est qualifié.