OM-PSG : Luis Enrique évoque la nécessité de contrôler ses émotions
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 26/10/2024 à 14:35
L'entraîneur du PSG, Luis Enrique, était en conférence de presse cet après-midi avant le Classico de dimanche soir.
Demain, ce sont deux clubs aux dynamiques assez différentes qui s'affrontent. D'un côté, l'OM, qui vient de battre Montpellier 5-0, sans Coupe d'Europe. De l'autre côté, le PSG, qui reste sur un match nul face au PSV. Est-ce que, pour vous, sur le papier, avant cette rencontre, ce choc de Ligue 1 n'a jamais été aussi équilibré ?
Luis Enrique : On peut beaucoup réfléchir, de différentes manières, mais dans ce type de match, par expérience, tout ce que tu as fait avant a finalement peu d'importance. Parce que c'est un match avec une tension maximale, avec une rivalité incroyable. Et peu importe ce qui s'est passé avant. Une fois qu'on a dit ça, chacun peut avoir son opinion. Après avoir analysé notre match, je suis très satisfait. Et après avoir vu aussi la conférence de presse de l'entraîneur du PSV, qui dit qu'ils auraient mérité de perdre, je pense que tout cela veut dire qu'on a fait un très bon match, qu'on a créé à ce niveau-là beaucoup d'occasions de lutte, qu'on a généré plus de dangers que l'adversaire et, pour différentes raisons, on a seulement obtenu le match nul. Mais en ce sens-là, je le répète, je suis très optimiste par rapport à ce que je vois, et je suis sûr que nous allons continuer de nous améliorer. Bien sûr qu'il y aura des défaites, ça ne peut pas en être autrement. Je suis optimiste, je suis quelqu'un de très optimiste. C'est un match dans lequel il sera important de contrôler ses émotions.
Comprenez-vous la vague de haine des supporters parisiens qu'a pu recevoir Adrien Rabiot ?
Luis Enrique : Je pourrais bien sûr comparer avec mon cas, mais c'était il y a 25 ans, donc je pense que ça n'intéresse personne et que ce n'est pas important. Je n'ai rien à dire, si ce n'est que le football est fait de passion, le football, c'est une histoire de sentiments, de la joie, de la tristesse. Bien sûr, on comprend que ce soit une réaction logique, mais je crois que vous avez encore plus d'informations que moi sur cette affaire-là, parce que vous connaissez le joueur, vous connaissez son parcours. Moi, je n'ai pas de commentaire. Et même, je dirais plus loin, chacun fait ce qu'il veut avec sa vie. Il ne manquerait plus que ça qu'on juge, mais bien sûr, quand on est une personnalité publique, comme moi il y a 25 ans ou Rabiot aujourd'hui, on sait qu'on est sujet à ce genre d'opinions. Tout cela dans le cadre de la normalité et sans violence, c'est quelque chose qu'on recherche, mais c'est habituel dans le foot, comme dans d'autres sports.
Hier, Roberto De Zerbi a dit tout le bien qu'il pensait de vous. Qu'est-ce que cela vous fait et que pensez-vous de lui ?
Luis Enrique : Je me sens mis en valeur par les professionnels du football. Pour moi, De Zerbi est un coach passionnant que j’ai suivi à Brighton. Son équipe ne calcule pas, elle applique un pressing très haut. Il embarque ses joueurs. C’est un entraîneur qui aime attaquer, nous avons cela en commun.
Un mot sur l'absence de vos supporters à Marseille ?
Luis Enrique : Nos supporters sont toujours disposés à nous aider. Nous aussi, jusqu'au bout, nous tenterons d'être combatifs. Mais c'est un match dans lequel il sera important de contrôler ses émotions.