OM-PSG : 55% des spectateurs ont eu recours au piratage

Le dernier Classico OM-PSG, disputé fin octobre, a attiré une attention massive, mais pas seulement par des moyens légaux. Selon une étude Ipsos relayée par l’Arcom, 55% des spectateurs ayant suivi la rencontre ont eu recours à des sources illégales, notamment via des IPTV pirates.

Ces chiffres alarmants mettent en lumière une tendance inquiétante pour le football français. Le piratage des contenus sportifs engendre un manque à gagner estimé à 290 millions d’euros par an pour le secteur. Cette perte affecte non seulement les clubs professionnels, mais également les fédérations et le sport amateur.

Malgré des efforts conséquents, comme le blocage de plus de 1.600 noms de domaine illégaux en 2024, les IPTV restent une menace majeure. Ces boîtiers pirates, proposant des bouquets de chaînes à des tarifs bien inférieurs aux offres légales, séduisent un public toujours plus large.

Pour Benjamin Morel, directeur général de LFP Media, le phénomène atteint une ampleur sans précédent. Il appelle à une prise de conscience collective : "Le piratage, c’est du vol" a-t-il déclaré lors d'une conférence à Paris. Avec une offre légale éclatée et perçue comme coûteuse, le défi est de taille pour endiguer ce fléau tout en répondant aux attentes des spectateurs.