OM-Nice : L’efficacité, la clé du match selon Franck Haise
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 15/09/2024 à 12:05
La réaction de Franck Haise après la défaite contre l'OM (2-0).
Vous avez eu des occasions mais finalement vous perdez le match. Comment analysez-vous cela ?
Franck Haise : Évidemment, je n'ai pas revu le match dans son intégralité, mais j'ai examiné toutes les occasions et les situations. Je trouve que, dans l'ensemble, ce qu'on voulait mettre en place, notamment en défense et en attaque, était plutôt cohérent. Cependant, il ne suffit pas d'être cohérent et de faire de bonnes choses ; il faut aussi être efficace dans les deux surfaces. Sur ce point, il n'y a pas eu photo entre les deux équipes : l'une a été efficace offensivement, et l'autre ne l'a pas été, laissant l'adversaire en profiter.
Quels réglages restent à faire ?
F.H. : Les erreurs individuelles ne sont pas les réglages les plus simples à corriger. Par exemple, sur le premier but, il s'agit d'un manque de communication ou d'une mauvaise interprétation entre deux joueurs. Chaque but est lié à des erreurs, mais je trouve que nous progressons. Cela dit, perdre des matchs sans obtenir de points rend les progrès dans le jeu peu satisfaisants. Même si les joueurs savent qu'ils ont produit un bon match, l'efficacité est ce qui fait gagner ou perdre des matchs. À ce niveau, Marseille a été largement supérieur.
Il y a eu des décisions arbitrales surprenantes. Qu'en pensez-vous ?
F.H. : Il est préférable de se concentrer sur nos propres erreurs et sur ce que nous avons bien fait. Pour progresser, il faut d'abord tirer des enseignements positifs et corriger les aspects moins bien maîtrisés. Les arbitres analysent également leurs décisions. Ce n'est pas à moi de juger leurs erreurs.
Quel était votre plan pour contrer l'OM ?
F.H. : L'idée de base était d'être haut et agressif dans les 6 mètres, même si nous savions qu'ils pouvaient jouer long. Il fallait anticiper leurs mouvements, surtout quand ils faisaient sortir leurs deux joueurs d’action, pour exploiter la profondeur avec nos joueurs larges. Ils n'ont pas pris beaucoup de risques dans ce genre de situation. L'objectif était de maintenir un bloc compact, très compact. Leur stratégie repose sur le fait que l'adversaire presse, mais si ce pressing est mal exécuté, il peut créer des espaces. Si la première ligne est rapidement éliminée et que vous êtes trop haut, vous êtes en danger. Il fallait donc être un peu plus bas tout en continuant à défendre en avançant. Nous avons essayé de le faire, parfois avec des centraux qui montaient loin, mais toujours avec un bloc très compact et une volonté d’avancer. Je pense que nous avons globalement bien appliqué ce plan, même si je n'ai pas revu les images pour vérifier chaque détail.
Est-ce que le fait de jouer contre l’OM de Roberto De Zerbi vous a poussé à vous préparer encore plus que d'habitude ?
F.H. : De manière générale, que ce soit en Ligue 1, en Europa League ou en Ligue des champions, il est important d'analyser les adversaires. Chaque équipe a ses spécificités, et Roberto De Zerbi a des animations très particulières, tant en défense qu'en attaque. Il est donc essentiel de bien préparer le match pour éviter de se faire complètement surprendre. Cela n’empêche pas de perdre le match, mais une bonne préparation est toujours préférable.