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OM-Lorient : La réponse de Le Bris sur l'impact qu'aura l'élimination pour les Olympiens

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 11/05/2024 à 14:15

 OM-Lorient : La réponse de Le Bris sur l'impact qu'aura l'élimination pour les Olympiens OM-Lorient : La réponse de Le Bris sur l'impact qu'aura l'élimination pour les Olympiens

La conférence de presse de Régis Le Bris, l'entraîneur lorientais, avant de jouer l'OM ce dimanche à 21h.

Après Lens, il y a eu des réactions fortes, on a vu Monta (Talbi) en direct à la télévision, être un peu abattu. Est-ce que c'est difficile d'y croire encore quand on est sur une série comme ça, qu'il faudra des exploits pour se maintenir, c'est dur.

Régis Le Bris : Bah, jouer un maintien, c'est usant. C'est extrêmement usant sur le plan psychologique. D'autant que cette série qui s'est amorcée, qui est terrible, elle est effroyable. Je ne peux pas dire autre chose. Dans ce sprint final, 6 défaites consécutives. Alors que je vois les joueurs impliqués, alors que je vois qu'ils travaillent, qu'ils essayent de donner le meilleur d'eux-mêmes et finalement, il n'y a pas de récompense. C'est comme s'il y avait un engagement fort et puis finalement vous ne mesurez pas les bienfaits de cet engagement. Je crois que c'est ça qui est traduit par Monta notamment et d'autres joueurs. Le sentiment d'avoir fait les choses bien, d'avoir beaucoup investi dans une période qui est psychologiquement difficile, sportivement j'entends après, relativement évidemment à tout ce qui peut se passer dans la vie en général, mais sportivement il y a un engagement et il n'y a pas de récompense. Et ça se répète sur plusieurs semaines consécutives au moment où les enjeux sont au maximum. Donc il y a cette petite phase de décompression et il faut la tolérer. C'est comme une forme de deuil de la victoire qui a été espérée. Et ensuite on se relance. Les deux jours ont servi à ça, pour se reconnecter à l'activité. Il y a eu ce jour de repos. Et cette semaine, ils étaient là, présents et combattifs, avec la volonté de faire l'exploit, parce que c'est ça qui est attendu.

Qu'est-ce que vous leur dites, à vos joueurs, justement, pour cet exploit?

R.L.B: Que tout est possible et que ça dépend de nous, avant tout. Donc, les points qui dépendent de nous, il faut les travailler au maximum. Et aussi la croyance que c'est possible parce que cette équipe a de la consistance par séquences et en fait elle est irrégulière dans ses phases de construction de jeu. Donc toutes les erreurs qu'on a commises dernièrement, je vais prendre celle de Brest, je vais prendre celle de Montpellier, je vais prendre celle de Nice, je vais prendre celle de Toulouse, etc. Et donc il y a des points qui sont en relation avec ces erreurs-là. Donc il y a des chutes de concentration, des chutes liées à beaucoup de choses qui ne sont pas toujours explicables de manière rationnelle. Et par ailleurs, il y a des moments où l'équipe affiche un niveau de jeu intéressant, en phase avec ce que la Ligue 1 attend, sans que pour autant dernièrement on ait réussi à concrétiser nos actions offensives. Donc il y a une sorte de socle sur lequel on peut s'appuyer et maintenant c'est de savoir quand est-ce que ça peut basculer, si tant est que ça bascule. Et si ça doit basculer ça dépend que de nous. On ne peut pas espérer uniquement que l'adversaire, l'arbitre nous fasse des cadeaux, ça n'existe pas. Donc ce qui dépend de nous c'est d'aller chercher cette constance supplémentaire et je le dis à chaque début de semaine et très régulièrement dans les séances que cette constance de compétition, on va la travailler durant la semaine d'entraînement. Donc c'est ce qu'on met dans notre bagage et qui va nous servir au moment de l'exposition au stress des enjeux de compétition. Et donc je crois que c'est construit avant. Et ce n'est pas juste un claquement de doigts deux minutes avant le coup de sifflet de l'arbitre et puis ça y est, on y est. Il y a beaucoup de choses qui se construisent avant. Et donc c'est ça que je leur dis. Et donc on a la possibilité de le faire. On sait aussi qu'il y a des manques et personne ne les nie. On ne peut pas dire autre chose. Les résultats suffisent, je dirais, à tirer cette conclusion-là. Et en même temps, on pense qu'il y a cet espoir de renverser les choses. Et on y travaille pour ne pas avoir de regrets à la fin. Alors ça dépend de nous. Néanmoins, on a l'impression que des éléments sont contre nous sur ces derniers matchs.

Sur ce point-là, est-ce que la défaite de Marseille hier soir en demi-finale de la Coupe d'Europe est encore un élément contraire?

R.L.B : C'est difficile à dire. On s'était dit la même chose avec le Paris Saint-Germain. Est-ce que le Paris Saint-Germain c'est mieux s'ils sont éliminés ou pas? S'ils sont toujours en course, peut-être qu'ils vont se préserver. Hypothèse. L'autre hypothèse, c'est que comme ils sont toujours en course, ils sont hyper impliqués et donc quand ils sont venus ici, ils n'ont pas fait semblant. Donc maintenant pour Marseille. Marseille, évidemment qu'ils sont extrêmement déçus, plus fatigués du match qu'ils ont joué jeudi soir. Pour autant, ils ont un effectif extra large avec encore des enjeux. Le dernier match à domicile, donc ça peut être l'un ou l'autre. Donc pour le coup ça on ne le maîtrise pas. Ce qu'on maîtrise, c'est la manière dont on va jouer ce match-là. Avec nos intentions. Les erreurs, on ne doit pas les commettre. Ce qu'on doit mettre par contre en face pour aller marquer des buts et protéger le nôtre. Donc ça, ça dépend de nous. Et puis pour le reste, on verra. La vérité du match sera après le coup de sifflet final.