OM 1-3 Auxerre : Pélissier détaille son plan pour faire déjouer De Zerbi
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 09/11/2024 à 01:25
La conférence de presse de Christophe Pélissier, le coach auxerrois, après OM-Auxerre.
Christophe, quel était le plan de jeu à la base de ce succès à Marseille ?
Christophe Pélissier : "Oui, ce qu'on avait travaillé oui, mais de là à mener 3-0 à la mi-temps, ça on ne l'avait pas imaginé. Mais c'est vrai qu'on avait élaboré une stratégie pour défendre comme on l'a fait. Et surtout attaquer les espaces comme on voulait le faire. C'est-à-dire qu'on voulait très bien défendre à l'intérieur, parce qu'on savait que c'était une équipe qui avait beaucoup de monde et beaucoup de qualité intérieure. Et après vite exploser sur les côtés et on a réalisé je crois les choses parfaitement en première mi-temps, l'efficacité."
Y a-t-il un plan type pour contrer les plans de De Zerbi ?
C.P. : "Non je n'irai pas jusqu'à dire ça. Je dis simplement que toutes les équipes travaillent. Nous un peu aussi, sur ce que pouvait nous proposer Marseille, qu'on ne voulait pas libérer d'espaces et à la fois on ne voulait pas jouer non plus trop bas, parce qu'on savait leurs joueurs de qualité notamment sur les côtés. On avait travaillé des choses sur l'intérieur, sur les prises à deux sur les côtés, défensivement. On a mis une stratégie en place. Après franchement, je veux féliciter les joueurs ce soir, parce qu'ils ont été énormes dans leur abnégation sur le plan défensif et dans leur qualité surtout offensivement."
Est-ce que d'un point de vue personnel, c'est la plus belle victoire de votre carrière ?
C.P. : "Je peux le dire maintenant, c'est la dixième fois que je jouais Marseille et j'ai perdu neuf fois. C'était le seul club de Ligue 1 contre qui j'avais pas pris un seul point. Donc, en ce sens oui. Je me souviens d'avoir battu le PSG aussi avec Lorient. C'est toujours pareil quand on est coach, c'est des victoires qui comptent, mais celle-ci au Vélodrome... J'avais dit de manière anecdotique aux joueurs avant le match qu'à la fin du match, ils devaient se rappeler de ce match là. Donc venir ici avec de l'ambition pour essayer de marquer. On ne pouvait pas faire un match en faisant simplement que défendre. Il fallait aussi leur poser des problèmes. Et je crois que j'ai été très bien entendu, notamment sur la première mi-temps."
Est-ce que vous avez senti une équipe marseillaise tétanisée ?
C.P. : "Je vous avouerai que j'ai regardé surtout mon équipe. Moi je ne suis pas là pour juger Marseille. On connaissait leurs joueurs et leurs qualités. Je n'ai pas senti ça parce que si on regarde bien la physionomie du match, ils ont une énorme occasion au bout de deux ou trois minutes de jeu, donc si ils marquent là, ça peut changer le cours du jeu. Quand sur le premier contre on marque, ça fragilise une défense, ça fragilise une équipe, mais je n'ai pas trouvé qu'ils étaient timorés plus que ça".