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Foot / Ligue 1 : BeIN aurait enfin payé ce qu'il devait pour la Ligue 1

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 25/10/2024 à 10:09

Foot / Ligue 1 : BeIN aurait enfin payé ce qu'il devait pour la Ligue 1Foot / Ligue 1 : BeIN aurait enfin payé ce qu'il devait pour la Ligue 1

BeIN Sports a enfin payé ce qu'il devait pour la diffusion d'une affiche de Ligue 1 par journée. Il aura fallu attendre fin octobre...

Comme l'explique L'Equipe, BeIN Sports s'est finalement acquitté de sa première échéance pour les droits de diffusion de la Ligue 1, après un retard accumulé depuis le mois d'août. Cette première tranche, d'un peu moins de 20 millions d'euros, vient d'être versée et sera bientôt redistribuée aux clubs, apportant ainsi une bouffée d’oxygène dans un contexte financier tendu pour beaucoup d’entre eux.

BeIN paye enfin ses 20 premiers millions d'euros

Ce règlement marque peut-être la fin d’un litige entre BeIN Sports et la Ligue de Football Professionnel. Pour rappel, le diffuseur franco-qatarien a obtenu les droits de diffusion de l'une des affiches de Ligue 1 pour un montant global de 98,5 millions d’euros annuels, comprenant 78,5 millions pour les droits et 20 millions de sponsoring. Cependant, alors que le Championnat avait débuté, BeIN n’avait pas encore versé cette somme initiale. En conséquence, les clubs avaient vu leurs revenus amputés de près de 24 % lors du premier versement, laissant un vide de 20 millions d’euros.

BeIN Sports avait justifié ce retard en invoquant des points non finalisés dans le contrat, notamment la possibilité de co-diffuser la rencontre avec une autre chaîne payante, un élément qu’il souhaitait intégrer mais qui n’avait pas été discuté initialement. Ce point de blocage semble maintenant en voie de résolution, même si le versement de la deuxième échéance, prévue début octobre, reste en attente.

Ce premier paiement représente un signal positif pour les clubs qui espèrent la poursuite des versements dans les temps, avec une vision plus stable des fonds nécessaires pour boucler leurs budgets. La progression de ce dossier montre un possible dénouement, rassurant pour l’ensemble des parties prenantes.

Reste le fameux "sponsoring", qui reste à définir. Des clubs ont déjà fait part, officiellement ou en off, de leur refus de promouvoir le Qatar dans leurs stades.