Foot : face à la crise, les supporters de Caen s’en prennent à Mbappé
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 04/01/2025 à 15:24
Pour sa première sur le banc, Bruno Baltazar n’a pu éviter la défaite face à Clermont (1-0). Dans un climat tendu après le limogeage de Nicolas Seube, les supporters ont exprimé leur colère, ciblant Kylian Mbappé et la gestion du club.
Les changements sur le banc n’ont pas inversé la spirale négative du Stade Malherbe de Caen. Hier soir, pour sa première en tant qu’entraîneur, Bruno Baltazar a connu une défaite (1-0) à domicile face à Clermont, un concurrent direct au maintien. Ce revers, signé sur un but tardif de Diaby à la 89e minute, est la 10e en 17 journées pour le club normand, désormais 16e et en position de barragiste.
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Ça s'est joué au bout du suspense, mais le CF63 commence l'année par une belle victoire à Caen
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Cette défaite intervient dans un climat déjà tendu. Le limogeage de Nicolas Seube, figure emblématique du club, durant la trêve, a exacerbé la colère des supporters. Vendredi, plusieurs banderoles hostiles ont été déployées au stade d’Ornano, visant directement Kylian Mbappé, actionnaire principal via son fonds Coalition Capital : "Mbappé, le SMC n’est pas ton jouet" ou encore « À Malherbe, il n’y a que le travail et la fidélité qui font les légendes ».
Entre hommage à Nicolas Seube, l'ex-entraîneur, et défiance vis-à-vis du propriétaire @KMbappe et des ses hommes mis en place, le public de d'Ornano, qui a multiplié les banderoles en 1re mi-temps, joue un match différent dans les tribunes @SMCaen #SMCCF63
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Bruno Baltazar, sifflé dès son entrée, a reconnu en conférence de presse : "Je comprends la colère des supporters, Nicolas Seube est une icône ici. Mon rôle est de ramener de la fierté et des victoires, mais une seule victoire ne suffira pas." La gestion du club par Ziad Hammoud, président de plus en plus contesté, alimente également les tensions. Le choix de Baltazar, au parcours marqué par des expériences courtes dans des clubs mineurs, ne rassure ni les supporters ni les observateurs. De plus, Anthony Mandrea, réintégré comme gardien numéro un malgré ses velléités de départ, a été accueilli par des sifflets.