Arbitrage en Ligue 1 : quand l'incohérence pénalise injustement l'OM !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/09/2024 à 01:00
De nouvelles questions se posent autour de l'arbitrage des matchs de l'OM, des questions sur la qualité et l'impartialité des décisions des arbitres en Ligue 1.
Lors de la dernière rencontre contre Nice, Derek Cornelius a été expulsé pour ce qui a été jugé comme un "gain de temps" presque imaginaire, soulevant l’indignation des supporters et du club. Bien que le rôle de l’arbitre ne soit pas de favoriser ou de désavantager une équipe, certaines décisions récurrentes contre l'OM posent des questions sur l’application et la cohérence des règles. Si l’on se penche sur les fondements juridiques du droit sportif, il est important de soulever les failles qui semblent souvent désavantager le club.
La problématique de l’arbitrage incohérent
L’arbitre est, par définition, l'autorité suprême sur le terrain, chargé de faire respecter les règles de jeu. Cependant, cette autorité doit être exercée avec discernement, et surtout de manière uniforme pour l'ensemble des équipes. Or, dans le cas précis de l’expulsion de Cornelius, la question se pose : comment un joueur peut-il être sanctionné si lourdement pour un prétendu gain de temps, alors que des situations similaires sont souvent tolérées dans d’autres matchs ? Un deuxième carton jaune entraînant l'exclusion sur ce type d'action est très rare, pour ne pas dire que c'est du jamais vu. Sur le plan juridique, le principe d'équité sportive implique que les règles du jeu doivent être appliquées de façon égale à tous les participants. Le gain de temps fait partie de ces infractions où l’interprétation de l’arbitre est cruciale, et dans ce cas, il semble que l’arbitre ait pris une décision disproportionnée, voire erronée.
La question de la jurisprudence arbitrale
En droit, la notion de "jurisprudence" est primordiale pour garantir une cohérence dans l'application des règles. Il s’agit d’assurer que des cas comparables soient jugés de manière similaire. Si l’on transposait cette logique juridique au domaine de l’arbitrage sportif, il serait légitime d’attendre que des fautes telles que le gain de temps soient sanctionnées de manière systématique et proportionnelle pour tous les clubs et joueurs, sans exception. Or, force est de constater que des situations analogues, voire plus flagrantes, n’ont dans la très grande majorité jamais conduit à des sanctions aussi sévères dans d'autres matchs. Cela entraîne à un sentiment d’injustice chez les supporters marseillais et à une question récurrente : pourquoi l’OM semble-t-il plus souvent ciblé par des décisions arbitrales douteuses ?
Un problème récurrent pour l'OM
L'OM a été impliqué dans de nombreuses controverses arbitrales au fil des ans, et cette expulsion de Cornelius n'est qu'un exemple parmi tant d’autres. Le club a souvent été pénalisé par des décisions qui, à première vue, semblent excessives ou injustifiées. Les joueurs et entraîneurs du club se retrouvent souvent frustrés, car ces décisions peuvent fausser le cours d’un match, et parfois même d’une saison. Une expulsion comme celle-ci peut influer non seulement sur le résultat immédiat d’un match, mais également sur l’état d’esprit et la dynamique de l’équipe pour les rencontres suivantes. Fort heureusement, les Marseillais ont su conserver les trois points contre les Aiglons.
Les solutions à envisager
Il est temps que la Ligue de Football Professionnel et les instances arbitrales prennent au sérieux les critiques récurrentes autour de l'arbitrage en Ligue 1. Cela pourrait passer par une meilleure formation des arbitres, une clarification des critères de certaines infractions comme le gain de temps, et surtout une plus grande transparence dans l’application des sanctions. De plus, la mise en place d'une analyse post-match par un comité indépendant pourrait permettre de rectifier les erreurs flagrantes, en annulant par exemple des sanctions injustifiées comme celle de Cornelius. Ce rôle appartient à la Commission de Discipline, mais celle-ci a du mal à reconnaître ses erreurs, et se montre souvent dure avec l'OM. Un autre problème d'équité. Enfin, le recours à la technologie, bien que déjà utilisé avec l’assistance vidéo, pourrait être renforcé pour mieux accompagner l’arbitrage en temps réel.
Attention au sentiment d'injustice
En 2014-2015, l'OM de Bielsa retrouvait les sommets en Ligue 1. Les erreurs d'arbitrage ont été répétées et à sens unique lors de la phase retour. On parle ici de penaltys oubliés, par exemple. Au-delà des conséquences sportives, ces décisions arbitrales répétées contre l'Olympique de Marseille posent également la question des répercussions sur les supporters. La frustration grandissante face à ce qui est perçu comme des injustices pourrait, à terme, alimenter des tensions dans les tribunes et autour des stades. Le football, sport passionnel par excellence, peut parfois être le théâtre de débordements, et il est primordial de reconnaître que des erreurs répétées ou des sanctions incohérentes ne font qu’amplifier ces risques. La LFP et les instances arbitrales doivent prendre conscience que l'accumulation de décisions controversées pourrait non seulement fausser le championnat, mais aussi contribuer à un climat de violence et d’incompréhension, mettant en péril l'esprit sportif et la sécurité des rencontres.
L’expulsion de Cornelius est un nouvel exemple d’une décision arbitrale qui soulève des interrogations légitimes sur la qualité et la cohérence de l’arbitrage en Ligue 1, et sur la capacité de reconnaître une erreur a posteriori. Si les arbitres ne sont certainement pas animés par une volonté de nuire à l’OM, il est indéniable que des décisions telles que celle-ci fragilisent l’image du corps arbitral et créent un sentiment d’injustice. Le droit du sport, comme tout droit, se doit d’être équitable et appliqué de manière uniforme. Les instances doivent prendre des mesures concrètes pour éviter que de telles situations ne se reproduisent, afin de préserver l’équité et l’intégrité du football français.