Zubizarreta fait le point sur la formation
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 11/02/2017 à 16:43
Cette semaine, plusieurs accords concernant les futurs partenariats de l'OM ont été annoncés dans la presse. L'occasion de faire le point sur le dossier de la formation.
Si un protocole d'accord semble en très bonne voix pour certains clubs comme le Burel ou le SO Caillolais, le club majeur qu'est devenu Air Bel ne semble pas encore très emballé par les approches de l'OM, comme l'a expliqué son président Chïb Draoui sur le plateau du Talk Show jeudi (un entretien à redécouvrir en vidéo). Ce matin, Andoni Zubizarreta a fait le point sur ce thème dans La Provence des Sports : "C’est important qu’ils sachent que l’Olympique de Marseille les considère. On a parlé de partenariat et on va voir jusqu’où on peut arriver. Tiens, justement, une chose qui m’a surpris, c’est qu’il n’y avait de relation avec aucun club de Marseille. Parfois, tu as au moins un club avec lequel tu travailles, ou un club qui est proche de toi... Mais là, même pas un seul ! On arrive à un moment où on va voir si on se met d’accord. Je pense qu’on va trouver des clubs avec qui on va bien travailler, et qu’il y aura d’autres clubs qui préféreront rester indépendants, parce que certains pensent que si tu signes un accord avec un plus grand club, tu perds un peu de ton identité... Chacun a son avis. On travaillera avec celui qui veut partager notre projet". Une dernière phrase qui fait écho aux propos du président d'Air Bel. Dans les prochaines semaines, des accords avec d'autres clubs comme l'ASPTT Marseille, Luynes ou Gemenos devraient suivre.
La restructuration du centre de formation est aussi une des bases du projet, comme l'a confié le directeur sportif basque de l'OM : "Je sens qu’il y a de très bons professionnels. Comme dans la cellule de recrutement, il y a des personnes qui font bien leur travail. On a des gens qui pourraient être dans d’autres clubs comme Séville ou Barcelone, ou n’importe où ailleurs, mais qui ont manqué de deux choses à Marseille : de l’aide et de l’exigence. On peut donner et recevoir. Quand une chose est faite, il faut que quelqu’un dise : ’Maintenant, il faut s’occuper de ça’. Quelqu’un qui donne le plan, la direction à prendre. Ici, je pense qu’on est toujours en train de partir quelque part, avec la voiture pleine d’essence, les valises prêtes, mais on ne sait pas où on va. Au Nord, au Sud ? C’est ça qui a manqué dans le passé. C’est vrai aussi que pour développer la formation, il faut du temps. On a parlé du Barça... Pendant trente ans, on a parfois dit que la Masia ne produisait pas de bons joueurs, et aujourd’hui on dit des choses similaires parce que le club recrute d’autres joueurs. Quand je suis arrivé en 2001 à Bilbao, ça faisait dix ans qu’il n’y avait pas de joueurs qui montaient en équipe première et y restaient pendant trois, quatre ans... Après, les jeunes se sont imposés. La formation, c’est du long terme. Je ne sais pas si on a beaucoup de temps dans les clubs méditerranéens". Sur ce dossier aussi, les actes seront suivis de près...