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Saison

Zubizarreta, des vacances fatales ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 01/10/2019 à 15:00

Zubizarreta, des vacances fatales ?Zubizarreta, des vacances fatales ?

Si rien ne permet d'assurer que le directeur sportif est sur le départ, il n'y a pas d'obstacles pour la direction en ce qui le concerne...

Tout le monde a droit aux vacances. Enfin, en principe, il y a des métiers où ça passe moins que d'autres. Parlez-en au ministre de la Santé de 2003 lorsqu'il y a eu la canicule, il a directement gagné le droit d'en prendre d'autres. A l'OM, quand on est à un poste-clé, c'est un peu pareil. Il y a toujours quelque chose à faire puisque les mercatos s'enchaînent avec les saisons. Alors quand Zubizarreta a lancé qu'il avait besoin de repos après la fermeture du marché, même si cela avait été posé sur le tableur interne de l'entreprise en temps et en heures, cela a fait grincer des dents. Chez l'opinion publique, et en interne. Résultat, à son retour de vacances, il a droit aux honneurs de la une de L'Equipe, avec la défiance de Frank McCourt himself. Injuste, surtout dans le timing ? Encore des méthodes indignes d'un club qui licencie avec pertes et fracas plus qu'il ne recrute ? Manoeuvre pas très habile qui in fine déstabilise plus qu'autre chose l'équipe première ? 

Il n'y a pas de timing pour ce poste

Sonder les proches du vestiaire phocéen ne permet pas de savoir si les intentions du propriétaire américain sont réelles, actées, ou si ce sont de simples menaces. Comme souvent lorsqu'il s'agit du sort d'un employé à haut salaire, rien de fou ne filtre avant le couperet éventuel, les procédures faisant généralement mauvais ménage avec l'imprudence. Mais il est cependant possible de recueillir des éléments pour répondre aux autres questions, si jamais Zubizarreta était réellement menacé. A commencer par le timing puisque l'Espagnol avait été intronisé à la fin du mois d'octobre 2016. Il n'y a donc pas de règle pour un directeur sportif. Au contraire, cela peut être bien pour un éventuel successeur de débarquer et d'activer certaines pistes, de voir si son réseau s'adapte au contexte marseillais à trois mois du mercato hivernal... comme cela peut être suffisant de débarquer à la mi-décembre ! L'essentiel, c'est d'avoir ce fameux réseau, peu importe donc le timing. Au niveau du licenciement, Andoni Zubizarreta est sous contrat jusqu'en 2021. Mais comme pour Rudi Garcia, dont le départ s'est réglé avant même la fin du championnat, alors que son successeur est arrivé pile une semaine plus tard, il y a peut-être des clauses d'objectif dans son contrat qui peuvent assouplir les négociations. Là encore, cela ne risque pas de se retrouver détaillé dans les gazettes mais le club tablait factuellement sur un montant des ventes plus élevé cet été, vu qu'il n'y avait pas de qualification pour la Ligue des champions. Enfin, au niveau des joueurs, pas de risque. "André Villas-Boas ne ment pas quand il dit qu'il apprécie Andoni Zubizarreta. Mais il a fait en sorte d'avoir la main totale sur son groupe. Pour les joueurs, le patron du sportif, c'est lui" nous détaille un habitué de la Commanderie. 

Le principal frein pour la direction pourrait concerner la distance que cela pourrait créer avec AVB, si elle a réellement envie de se séparer de son directeur sportif. Mais si, au fond, l'entraîneur veut Zubizarreta en poste pour les mêmes raisons que Rudi Garcia, qui ne voulait pas de quelqu'un qui empiète trop sur ses plates-bandes, ce n'est peut-être pas bon signe...