Villas-Boas, tactiquement, c'est costaud
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/09/2019 à 16:00
Retour sur la réaction tactique d'André Villas-Boas à la mi-temps du match face à Rennes (1-1).
Dimanche soir face à Rennes, on a vu un OM à deux visages. Dominés dans tous les compartiments du jeu en première période, les Olympiens sont revenus des vestiaires avec de bien meilleures intentions, de nouvelles consignes, rendant une bien meilleure copie par la suite.
Julien Stephan, qui alignait une défense à cinq au coup d'envoi, a parfaitement joué le coup tactiquement, mais André Villas-Boas lui a magistralement répondu lors du second acte. Kévin Beuzet alias Travail de l'OMbre (dont l'analyse du match face à Rennes sera disponible ce mardi sur Le Phocéen), nous détaille le combat tactique que se sont livrés les deux hommes : "Pour la première fois, Villas-Boas a aligné un 4-2-3-1 assez étonnant. Cela a posé pas mal de problèmes, car plusieurs joueurs comme Germain ou Sarr n'étaient pas à leur poste. Mais l'élément qui a été le plus choquant c'est le pressing désordonné qu'a exercé l'OM en première période, face à un système à trois centraux, qui sont habiles au niveau de la relance. Quand on rajoute les duels perdus, le manque d'impact et de justesse, on se fait prendre plus facilement." Le constat est fait.
Du coup, comme l'ont expliqué les joueurs après la rencontre, Villas Boas a passé de nouvelles consignes à l'aide d'un discours positif à la pause. Et la donne a radicalement changé : "Quand on sort de Rudi Garcia, on se dit que Villas-Boas a réagi assez vite, c'est appréciable renchérit Kévin Beuzet. Le réajustement en 2e mi-temps se fait avec le passage au 4-3-3. Beaucoup de joueurs retrouvent leur poste, avec seulement un remplacement, celui d'Amavi par Radonjic. Ensuite, dans l'impact, l'envie et la détermination, c'était autre chose, ce qui était primordial. On a aussi été plus malin dans le pressing, on s'est davantage focalisé sur les latéraux qui nous faisaient mal sur les ailes. C'est à mon sens les grosses différences entre les deux périodes."
L'OM aurait même pu rafler la mise sur cette deuxième période, mais aurait également pu se faire punir, sans un grand Steve Mandanda. Alors certes, on a vu un OM à réaction face à Rennes, mais on a aussi pu constater que l'équipe et son entraîneur avaient du répondant. C'est de bon augure pour le reste de la saison.