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Saison

Une défaite qui ne sert à rien

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/05/2013 à 23:00

Une défaite qui ne sert à rienUne défaite qui ne sert à rien

Pas bons, mais pas catastrophiques non plus, les Marseillais ont fait le minimum syndical dans un match qu’on aura très vite oublié.

2-0

St Etienne - Marseille | L1 | Journée 37
Saturday 18.05.2013 | 21:00 sur
à St Etienne (Stade Geoffroy-Guichard)
Arbitre : M. Jaffredo

Avant le match, pour couper court à tous ceux qui voulaient voir du changement dans le onze de l’OM, Baup avait assuré qu’il mettrait la meilleure équipe possible. S’il a effectivement aligné les plus forts « sur le papier », l’équipe marseillaise a été loin de livrer son meilleur match. Logique, la deuxième place étant acquise, il était difficile de se transcender. Du coup, il n'y a aucun enseignement à tirer de cette partie. Tout juste Élie Baup a fait des changements plus tôt que prévu.

La revanche de Brandao

La première minute donne le ton de la rencontre. Alors que l’OM essaie de construire et de s’appuyer sur la technique de Valbuena, André Ayew et Amalfitano, les Verts chippent la balle et partent en contre avec Aubameyang, qui trouve Lemoine pour le une-deux, et force Mandanda à réaliser une parade. Si quelques instants plus tard, Gignac place à une tête dans la surface suite à un centre de Morel, le décalage entre une équipe qui veut à tout prix finir dans les cinq premiers et une qui a déjà assuré sa place est saisissant. A l’image d’une percée d’André Ayew, qui se finit par une intervention musclée de Bayal Sall non sanctionnée par l’arbitre, les Olympiens ne peuvent s’empêcher de penser que ça serait bête de finir la saison avec une blessure, surtout face à des Stéphanois qui ne font pas de sentiments. A la 25e, l’avantage est matérialisé : sur un coup franc joué au second, Brandao mange Lucas Mendes à la tête pour remettre le cuir à Loïc Perrin, seul aux six mètres pour marquer. Si Valbuena essaie de réagir immédiatement par un contrôle poitrine enchaîné d’une jolie frappe, si Romao est tout prêt de marquer sur une remise d’Amalfitano dans la surface qu’il joue plat du pied en espérant qu’elle passe entre les jambes de Ruffier, la tendance ne s’inverse pas. Elle s’aggrave même avant la pause avec un but de Brandao, d’une bonne grosse tête bien placée où il domine encore Mendes sur un joli centre de Ghoulam.

Des occases marseillaises dans les dernières minutes 

L’international algérien, que l’on présente souvent parmi les pistes olympiennes possibles au poste d’arrière gauche, profite de ce match pour s’illustrer comme il faut, avec de bonnes interceptions, de bonnes montées et de bons centres, dont l’un au retour des vestiaires manque de peu de se transformer en CSC, une fois touché de la tête par Nkoulou. A 2-0, dans une partie plus vraiment disputée, Baup décide de faire des changements : Jordan Ayew pour Gignac d’abord, à l’heure de jeu ( !), puis une douzaine de minutes plus tard, Kadir pour Joey Barton, passant ainsi en 4-3-3 avant que Sougou participe lui aussi à la fête. Dans les dernières minutes, Valbuena trouve le poteau lors d’un face-à-face avec Ruffier, Sougou butte lui aussi sur le dernier rempart de l’équipe de Galtier d’une tête à bout portant. Les Verts auront une 4 contre 2 en contre en toute fin de match mais Romao descendra à toute vitesse pour éviter une trop large défaite. 2-0, c'est bien plus facile à enterrer.

Temps : pluvieux
Terrain : moyen
Spectateurs : 30000

But(s)
Perrin (25e)
Brandao (43e)
-
Carton(s) Jaune(s)
-Morel (37e)
Carton(s) Rouge(s)
--

12 20

13 20 Arbitre : M. Jaffredo

Remplacements : Brandao Mollo 69e | Hamouma Bodmer 77e

Non rentrés : Moulin (g), Mignot, Polomat, Diomande, Nicolita

Remplacements : Gignac Ayew 62e | Barton Kadir 74e | Amalfitano Sougou 79e

Non entrés : Samba, Abdallah, Diawara, N'Diaye