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Saison

Un OM des grands soirs

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/11/2010 à 21:54

Un OM des grands soirsUn OM des grands soirs

Sur le synthétique de Moscou, les Marseillais ont développé un jeu séduisant et se sont imposés avec un soupçon d'audace et beaucoup de volonté.

Le film du match
Statistiques

La victoire est impérative et les joueurs le savent. C’est pour cela qu’ils attaquent le match pied au plancher en se procurant une superbe occasion d’entrée de jeu, grâce à un tir de Valbuena dans la surface qui passe au ras du montant droit de Dikan. Celui-ci ne se décourage pas pour autant et retente sa chance peu de temps après. Il place une merveille de ballon enroulé qui vient se loger dans la lucarne de Dikan. Un but qui n’est pas sans rappeler celui qu’il avait inscrit à Liverpool sous l’aire Gerets.

Les Moscovites tentent alors de réagir car ce résultat les place en situation délicate. Ils jouent beaucoup plus haut et prennent peu à peu la maîtrise du jeu, notamment grâce à leurs joueurs de couloirs qui amènent beaucoup de vitesse et de percussion. La défense olympienne peine à repousser le danger, mais y parvient tout de même. Néanmoins, les Marseillais n’arrivent plus à conserver le ballon et le danger revient inlassablement dans la surface phocéenne. Il faut même une intervention déterminante de Mandanda en fin de période pour éviter le pire.

La seconde mi-temps débute de la même manière, le Spartak qui domine et l’OM qui subit. Heureusement, les Marseillais parviennent à faire le break. Sur une touche anodine, le ballon arrive jusqu’à Rémy qui effectue un magnifique sombrero involontaire qui le met en position idéale face au but. Il ne manque pas l’occasion et place un tir croisé qui trompe le gardien en touchant les deux poteaux au passage.

L’essentiel est fait, et les choses deviennent plus simples encore après l’expulsion de Welliton pour un mauvais geste sur Diawara. En supériorité numérique, les Olympiens aggravent même le score sur une belle frappe de Brandao à l’entrée de la surface. Ce dernier va d’ailleurs se procurer plusieurs occasions en fin de match mais Dikan évite la déroute à ses partenaires. Les Phocéens vont alors gérer la fin de rencontre et ainsi conserver leur avance.


buts
Spartak Moscou 0
Marseille 3
tirs
Spartak Moscou 4
Marseille 8
tirs cadres
Spartak Moscou 1
Marseille 4
tirs non cadres
Spartak Moscou 3
Marseille 4
fautes
Spartak Moscou 19
Marseille 23
corners
Spartak Moscou 5
Marseille 2
hors_jeu
Spartak Moscou 1
Marseille 3
cartons jaunes
Spartak Moscou 2
Marseille 1
cartons rouges
Spartak Moscou 1
Marseille 0
La clé de la rencontre

Ce but de Valbuena qui arrive dès le début du match. Marquer, c’était l’objectif prioritaire, mais aussi le plus difficile à atteindre puisque le Spartak pouvait se contenter d’un nul pour se qualifier. Didier Deschamps avait d’ailleurs reconduit son système assez offensif entrevu lors de la dernière demi-heure face à Toulouse. Faire sauter le verrou moscovite a permis à l’OM de gérer la suite de la rencontre, mais a aussi obligé les Russes à sortir et à prendre des risques. La physionomie du match a alors pris une tournure différente, un scénario presque idyllique pour les Marseillais.

Les hommes du match
L'oeil du phoceen

Mathieu Valbuena a été le déclencheur de cette belle victoire. Il avait d’ailleurs tenté sa chance une première fois avant de marquer ce but magnifique. Mais il a aussi et surtout démontré que ce poste d’électron libre derrière l’attaquant lui va comme un gant. De par sa grosse activité, Il offre toujours une solution et pose un véritable problème à la défense adverse entre les lignes.

On a retrouvé le Gaby Heinze agressif et dur sur l’homme. Il a amené toute son expérience et sa hargne, ce supplément d’âme ô combien important à ce niveau de la compétition. Il ne s’est pas non plus privé d’apporter un plus offensif, comme ce fut le cas sur le ballon qu’il donne à Valbuena sur l’ouverture du score.

Loïc Rémy a continué sur la lancée de la fin de match à Toulouse en apportant beaucoup de percussion dans son couloir. Sa vitesse a fait des ravages dans la défense moscovite et que dire de son but plein de sang froid et de réalisme, même s’il bénéficie d’un énorme coup de pouce du destin. Il permet à son équipe de faire le break et de mettre fin par la même occasion à la domination du Spartak qui se faisait de plus en plus dangereuse.


Les joueurs répondent présents…

Les Phocéens étaient attendus au tournant dans ce match plus que décisif. Ils ont su gérer l’évènement, malgré tous les petits désagréments d’un déplacement mouvementé en Russie. Ils ont répondu présents, tant au niveau de l’engagement que dans la prise de risque offensive. Personne ne s’est caché et chacun a pris ses responsabilités.

Enfin du jeu…

C’est d’ailleurs une équipe plutôt séduisante que l’on a vue évoluer ce soir. Ce système de jeu en 4-2-3-1 semble bien convenir aux joueurs et permet d’aligner Valbuena, Rémy et Ayew ensemble et dans des rôles qui leur conviennent bien. Il est vrai que ça oblige Lucho à jouer plus bas et à défendre énormément mais, lorsqu’il s’agit de faire le jeu et de prendre à défaut des défenses renforcées, ce dispositif peut être une bonne solution.

Une défense retrouvée…

Autre point positif, c’est la prestation de haut vol de l’ensemble de la défense, Mandanda compris, qui avait fort à faire après l’ouverture du score. Ils ont plié mais pas rompu. On a retrouvé de la sérénité en charnière centrale, de l’efficacité avec Heinze et Mandanda et de l’allant avec un Azpi qui semble avoir trouvé son rythme de croisière.

Le coup de poker de DD…

Que du positif donc, si on ajoute à cela un entraîneur audacieux qui n’a pas hésité à aligner une équipe très offensive dès le début du match et qui ne s’est pas contenté d’attendre la dernière demi-heure pour lâcher les chevaux. Bien lui en a pris, et on espère qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin et qu’il reconduira ce système qui fait la part belle à l’offensive.

On ne peut conclure cette soirée sans évoquer la prestation du toujours très sympathique Brandao. Sans être exceptionnel, il a tout de même répondu présent en pesant physiquement sur la défense et en inscrivant au passage un but plein de spontanéité. À l’heure où l’on reproche à Gignac son inefficacité, nul doute que le Brésilien a dû marquer des points.

F.C.