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Saison

Un billet pour le SdF !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 20/01/2011 à 00:17

Un billet pour le SdF !Un billet pour le SdF !

Les marseillais ont réalisé le match parfait et se qualifient logiquement face à des Auxerrois qui ont semblé impuissants.

Le film du match
Statistiques

Deschamps a décidé de reconduire la même équipe qui l'a emporté face aux Girondins à l'exception d'Heinze blessé remplacé par Mbia. Les Auxerrois démarrent tambour battant en se procurant une grosse occasion dès la deuxième minute de jeu par l'intermédiaire de Quercia. Il se présente seul face à Mandanda, mais il manque complètement sa frappe qui sort en touche. La défense centrale est aux abonnés absents en ce début de rencontre, et de manière plus générale, c'est toute l'équipe qui a du mal à entrer dans ce match.

La première frappe marseillaise intervient à la 13e minute de jeu par l'intermédiaire d'André Ayew, mais sans danger pour Rémi Riou. Puis c'est Gignac qui s'infiltre dans la défense bourguignonne et sa frappe contrée atterrit dans les pieds de Lucho qui tire à ras de terre, mais ne trompe pas la vigilance de Riou.

Ça se précise et les Olympiens commencent à prendre la direction des opérations. Ils sont bien en place derrière et obligent les Auxerrois à reculer. Malheureusement, l'OM perd Cissé sur blessure qui est remplacé poste pour poste par Kaboré. Ce coup dur ne déstabilise pas les Marseillais qui continuent de pousser avec une bonne percussion d'André Ayew suivi d'un bon centre de Valbuena qui trouve Gignac dans la surface. Celui-ci contrôle de la poitrine et s’emmène le ballon sur le pied gauche, mais il glisse et manque un peu sa frappe. Dommage car les Phocéens avaient vraiment bien joué le coup.

La fin de première période est beaucoup plus serrée avec un nombre important de fautes de part et d'autre. Mais les Marseillais parviennent à assommer les Bourguignons en ouvrant le score dans les arrêts de jeu. Gignac hérite du ballon côté gauche, décale Taiwo qui arrive lancé et qui centre pour Brandao qui marque de la tête.

L’OM est alors en position de force au moment d'entamer la seconde période. Petite surprise côté auxerrois avec l'entrée de Chafni à la place de Pedretti. Sans leur chef d'orchestre et menés 1 à 0, la tâche s'annonce difficile pour les Bourguignons qui sont dans l'obligation de tenter quelque chose et qui vont évoluer un cran plus haut. C'est maintenant au tour des Olympiens de jouer le contre et Jean Fernandez décide alors de lancer son arme fatale en la personne de Jelen.

Mais les Marseillais vont couper court aux espoirs bourguignons en inscrivant un but de toute beauté. Il est l'œuvre de Gignac d’une superbe frappe enroulée après un bon appui sur Lucho. Les Olympiens ont fait le plus dur et se contentent ensuite de contenir les assauts auxerrois. La défense tiendra le coup jusqu'au bout et l'OM accède à la finale pour la deuxième année consécutive.


buts
Auxerre0
Marseille2
tirs
Auxerre6
Marseille14
tirs cadres
Auxerre0
Marseille5
tirs non cadres
Auxerre6
Marseille9
corners
Auxerre6
Marseille2
hors_jeu
Auxerre1
Marseille2
cartons jaunes
Auxerre1
Marseille2
cartons rouges
Auxerre0
Marseille0
La clé de la rencontre

Face à des équipes de ce type qui excellent dans l'art du contre, l'important est d'ouvrir le score le premier. En effet, une fois menées, elles n'ont d'autre choix que de sortir un peu de leurs bases pour tenter d'égaliser. Cela libère des espaces et permet de les prendre à leur propre jeu. Évidemment, cela passe par une grosse solidité défensive et un jeu en première intention dès la récupération du ballon. C'est ce que l'OM a su faire de fort belle manière en se permettant même le luxe d'ouvrir la marque dans les arrêts de jeu de la première période, moment idéal pour porter un coup fatal à l'adversaire.

Les hommes du match
L'oeil du phoceen

Brandao a été l'homme qui a libéré son équipe juste avant la pause. Il avait été plutôt discret jusqu'alors, sans pour autant démériter de par son activité et son travail de harcèlement. Il s'est trouvé au bon endroit au bon moment et démontre qu'il peut jouer un rôle important dans cette deuxième partie de saison. Deux buts en deux matchs, que demander de plus ?

Lucho est apparu bien en jambes dans cette rencontre. Lui que l'on avait vu fatigué en fin d'année semble s'être refait une santé. Il a retrouvé son volume de jeu et sollicite quasiment tous les ballons. Il n'est donc pas surprenant qu'il soit impliqué dans la majeure partie des actions olympiennes et notamment dans cette superbe combinaison avec Gignac pour le deuxième but marseillais. Il a gagné en précision et en vitesse d'exécution, il ne lui reste plus qu'à retrouver son efficacité sur les coups de pied arrêtés.

Gignac est actuellement indissociable de son compère de l'attaque Brandao. Quand l'un marque l'autre l’imite aussitôt. Finalement, ce repositionnement sur le côté gauche semble lui avoir fait le plus grand bien et il semble peu à peu y trouver ses marques. Que dire de son but qui nous rappelle pourquoi l'OM est allé le chercher à Toulouse. Et maintenant que le moral est au beau fixe, plus rien ne devrait l’arrêter.


Des vertus retrouvées…

Même si la performance individuelle des attaquants explique en grande partie la victoire, on ne peut passer sous silence la bonne tenue de la défense marseillaise, Mandanda inclus. Chacun d'entre eux a fait son boulot sérieusement et a contribué à la solidité du bloc. Cette défense dégage beaucoup de sérénité et de puissance grâce à des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne. Le fait de posséder quatre joueurs rapides derrière est aussi un atout non négligeable car, même pris en défaut, il y en a toujours un pour revenir en urgence et jouer les pompiers de service. Tout cela sous le regard attentif et bienveillant de "Captain Mandanda" qui ne se prive pas de soulager sa défense dès que l'occasion se présente. Tout n'est pas encore parfait, mais cela devrait permettre de retrouver rapidement cette assise défensive chère à coach DD.

Deschamps et la tactique…

En parlant de Deschamps, on ne peut analyser cette rencontre sans évoquer ses choix tactiques. Le replacement de Gignac sur le côté gauche a fait couler beaucoup d'encre cette semaine et a été l'objet de beaucoup d'interrogations. Sans parler du nouveau rôle d'André Ayew qui relègue sur le banc un joueur comme Cheyrou qui n'a pourtant pas démérité depuis le début de la saison. Force est de reconnaître que, malgré les critiques, ces deux derniers matchs semblent donner raison à Deschamps. Gignac et Brandao viennent d'inscrire chacun deux buts en deux matchs et l'équipe semble avoir gagné en solidité. Alors bien sûr elle ne développe pas encore un jeu léché susceptible de faire rêver les supporters, mais elle se montre réaliste et obtient des résultats. Et pour l'instant c'est bien là l'essentiel.

L’OM aurait-il le béguin pour cette Coupe de la Ligue ?

En tout cas, les Marseillais ne sont pas tombés dans le piège auxerrois et se sont qualifiés de manière tout à fait logique. Mission accomplie avec une seconde finale consécutive à la clé. Cela deviendrait-il une habitude ou est-ce un simple hasard ? Cette coupe a entraîné tellement de choses positives la saison passée qu'on aurait tendance à la considérer comme un porte-bonheur. L’affiche sera d'ailleurs intéressante entre deux clubs du Sud au sang chaud. Montpellier jouera crânement sa chance mais on peut tout de même considérer que l'OM partira favori eu égard à son expérience et à son effectif supérieur sur le papier. Un nouveau trophée après les deux obtenus la saison dernière permettrait à coup sûr de faire le plein de confiance pour le sprint final en championnat. Et pourquoi pas un nouveau doublé ?

F.C.