Petit flash-back. Il y a quatre ans, l'OM connaissait un début de saison 2007/2008 aussi catastrophique que celui de cette année, avec une place de relégable et un bilan de 4 défaites, 4 nuls et une seule victoire au bout de 9 journées.
Une situation similaire dont se souvient parfaitement Steve Mandanda, qui faisait alors ses débuts au club. "Ça y ressemble énormément. Donc, il faut vite rectifier le tir, car plus ça va aller, plus on va douter, plus ça va être difficile et on ne va pas réussir à s'en sortir. À l'époque, on était remonté (NDLR : pour finir finalement 3e), alors que ce n'était pas gagné d'avance. Il n'y avait pas eu de changement de joueurs, cela démontre que c'est seulement psychologique, car on s'en était sorti avec le même groupe..."
Mandanda oublie seulement que l'OM avait changé d'entraîneur, Albert Emon cédant sa place à Érik Gerets. "Ah oui, c'est vrai, on avait changé de coach..." sourit le gardien olympien. "Je vais faire attention à ce que je dis alors ! À l'époque, cela avait servi d'électrochoc. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le coach qu'il faut remettre en cause. Ce sont vraiment les joueurs. C'est l'état d'esprit, c'est l'implication qu'on peut mettre dans une situation pareille, aujourd'hui on ne l'a pas."
Si les Olympiens ne sont pas tous impliqués comme il faut, est-ce parce que certains n'acceptent plus les choix de Didier Deschamps ? "Non, tout le monde est derrière le coach, assure Mandanda. Quand il change de joueurs, c'est un groupe, tout le monde ne peut pas jouer. Dans la situation où l'on est, on ne peut pas se plaindre ou prétendre quoi que ce soit. On se doit d'être solidaire. Ce n'est que comme ça qu'on va s'en sortir. Le coach n'est pas à remettre en cause, loin de là. C'est vraiment nous les joueurs, ça, c'est sûr" a martelé le capitaine de l'OM.