Toulouse 1-3 OM : la manière encore plus que le score
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 01/09/2024 à 01:05
Retour sur la victoire de l'OM à Toulouse 3-1.
L'Olympique de Marseille s'est imposé à Toulouse (1-3). Une victoire comme souvent dans le Sud-Ouest, célébrée par une très grande partie du Stadium. Depuis 2007 (Enzo Sternal n'était pas encore né), l'OM ne s'était plus incliné en 90 minutes dans la Ville Rose. Avec ce succès, cela fait 8 victoires et 8 nuls sur tous les matchs de championnat qui ont suivi. Pour autant, cette victoire est peut-être l'une des plus belles, des plus maîtrisées, et restera peut-être plus longtemps que d'autres dans les mémoires. Ce n'est pas aussi retentissant au tableau d'affichage que la démonstration de la bande à Bielsa qui avait gagné 6-1 en 2015. Mais les deux buts marqués par Greenwood, le nombre de passes, le pourcentage de possession, la sérénité globale tout simplement, font du succès de ce samedi une pierre fondatrice pour Roberto De Zerbi en ce début de saison.
La carotte et le bâton pour De Zerbi
Le coach italien peut ainsi manier la carotte et le bâton avec son groupe. Il peut apparaître, pour la troisième fois en trois matchs, insatisfait de ce qu'il reste à corriger, s'économiser niveau sourire face caméra, tout en accordant du repos à ses ouailles jusqu'à jeudi prochain parce que c'est la trêve et qu'ils ont bien assimilé le système jusque-là. L'importance d'un bon début de saison permet à tout un groupe de prendre confiance en son potentiel. Cela donne envie, alors qu'il va y avoir une pause de 15 jours, à tout le monde de regarder vers le haut. À ce rythme, l'OM compte déjà trois joueurs qui pourraient figurer dans l'équipe-type de la Ligue 1 (Quentin Merlin, Højbjerg, Greenwood). Trois joueurs qui sont avant tout au service d'un système et non l'inverse, ce qui rend la formation phocéenne moins dépendante de leur éclat. Trois joueurs, par contre, qui tirent les autres vers le haut, à l'image d'un Cornélius qui semble de plus en plus en confiance, et que dire de Luis Henrique, qui semble avoir débloqué un sacré niveau d'évolution. Cette victoire, ce n'est donc pas juste trois points, c'est une preuve pour De Zerbi à montrer à tout son groupe pour les convaincre de bosser encore d'arrache-pied au moment de retrouver la Commanderie. Parce qu'à l'arrivée, la différence, elle se voit...