Face à une équipe de Toulouse réduite à neuf avant même la pause, l’OM a su s’imposer grâce à un but comme seul André-Pierre Gignac sait les mettre.
0-1
| TOULOUSE - OM | L1 | 18e journée Samedi 15.12.2012 | 17:00 sur au Stadium Municipal Arbitre : M. Bastien |
Pour son troisième match de la semaine, Marseille a enfin fini un match comme tout le club rêvait de le faire. En faisant tourner la balle, tranquillement, en offrant du temps de jeu à Gignac et Rémy. En gagnant, surtout (0-1), s’offrant finalement un bilan de 6 points en trois matchs, soit une unité de plus qu’avec un plan qui assure victoire à domicile et match nul à l’extérieur.
Pourtant, comme on pouvait malheureusement s’y attendre, avec la fatigue de fin d’année, la qualité de la pelouse et la culture du jeu toulousain, le match démarre avec les principaux ingrédients de la purge. Les deux équipes balancent dès qu’elles peuvent de derrière avant de sortir les muscles au milieu de terrain. L’OM n’arrive pas à jouer haut, Jordan Ayew étant parfaitement muselé par le toujours aussi classe Jonathan Zebina. Élie Baup, qui s’était plaint d’un fait de match pour expliquer la défaite contre Lorient, en voit cette fois-ci un en sa faveur pour relancer son équipe. Juste avant la demi-heure de jeu, M’Bengue s’en donne trop à cœur joie au pressing, avec un tacle aérien sur la cheville d’Amalfitano. L’arbitre expulse le joueur et réveille le stade. Même les Marseillais doivent désormais faire avec un élément offensif sur une jambe, la donne change : Tabanou passe arrière gauche, Rod Fanni avale son couloir. Dix minutes plus tard, Joey Barton a une bonne balle d’attaque avec plusieurs solutions devant lui. Il attend pour servir parfaitement Jordan Ayew dans la surface. Franck Tabanou crochète alors l’Olympien avant même son face-à-face. Penalty, carton jaune. Mais trois jours après sa transformation corse, André Ayew voit sa tentative boxée par Ahamada. Et Barton, qui tente un lob en dehors de la surface dans la foulée, voit sa tentative passer de peu à côté. Mais les hommes d’Alain Casanova semblent apprécier les handicaps et Tabanou se prend un rouge en stoppant Fanni en contre.
Le public du Stadium a beau se révolter. Baup a de quoi se frotter les mains : le temps de souffler, et c’est 45 minutes d’attaque-défense qui attendent son équipe. Touché, Amalfitano laisse sa place à Gignac. Du côté des locaux, Siriex, milieu défensif, remplace le seul attaquant aligné. Au moins, c’est clair. Pour autant, l’OM ne se rue pas à l’attaque. Pas par choix, mais plutôt par nervosité. Les joueurs semblent avoir du mal à se positionner, à percer ce bloc toulousain révolté. Connaissant bien les lieux, Gignac se charge de guider ses partenaires. Bien lancé par Morel sur le côté gauche à la 67e, il pénètre dans la surface et frappe dans la lucarne opposée. Le plus dur est fait. Ne reste plus qu’à être vigilant sur les coups de pieds adverses. Mandanda s’offre un sans-faute avec un arrêt félin sur une tête de Zebina, puis dans ses sorties. Sans véritable pointe, l’OM finit avec quelques frissons, mais surtout en faisant tourner. Parce que l’objectif initial, c’était 9 points sur les quatre derniers matchs.
R.Ca.
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Remplacements : Ben Yedder Siriex 45e | Didot Rivière 81e | Zebina Akpa Akpro 86e
Non entrés : Blondel (g), Yago, Firmin, Regattin
Remplacements : Amalfitano Gignac 45e | J. Ayew Rémy 70e | Valbuena Abdullah 90e
Non entrés : Bracigliano (g), Abdallah, Kaboré, Raspentino
28e : Carton rouge pour M'Bengue, pour cette semelle le pied décollé sur Amalfitano. |
61e : GIGNAC ! Cheyrou décale Gignac dans l'axe, il frappe dans la surface, le ballon est touché de la main par Abdennour et Ahamada fait l'arrêt derrière ! |