Taiwo, Di Meco, Diouf évoquent le Clasico
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 27/11/2011 à 13:13
La rencontre entre l'OM et le Paris SG ce dimanche soir au Stade Vélodrome sera un match de prestige pour beaucoup d'observateurs.
D'anciens joueurs de l'OM, d'anciens dirigeants ou encore d'anciennes gloires du football ont partagé un souvenir, ont raconté une anecdote ou ont simplement donné leur avis. Le Phocéen vous propose un petit tour d'horizon de ces déclarations. Revue de presse numéro 2 (lire la première ici).
Taye Taiwo (défenseur de l'OM entre 2005 et 2011 ) : "Ça c'est le match de la vie. C'est le fighting spirit. Les joueurs vont sur le terrain et se battent comme des chiens pour gagner. Je ne suis plus à Marseille, mais je suis encore marseillais ! C'est comme ça. (Rires) Paris a en effet une bonne équipe, mais je souhaite que l'OM l'emporte. Ça me ferait vraiment plaisir. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Sans doute qu'une victoire dans ce clasico va servir de déclic et lancer la saison de Marseille. Ça va peut-être tout changer dans la tête des joueurs." (Source : Francefootball.fr, interview du 27 novembre 2011).
Eric Di Meco (ancien défenseur de l'OM entre 1988 et 1994) : "Dans ces clasicos, on a souvent vu l’équipe supposée la plus faible accrocher la plus grosse. Les Marseillais vont-ils avoir envie de jouer contre le PSG après ce qu’ils ont fait cette semaine ? Après ce qu’ils ont fait cette semaine, après ceux qu’ils ont fait depuis le début de l’année, s’ils n’ont pas envie de jouer, il faut arrêter !" (Source : Rmc.fr, interview du 26 novembre 2011).
Jean-Marc Ferreri (ancien milieu de terrain de l'OM, 1992/1993 et de 1994 à 1996) : "Je suis content de jouer le PSG car il vaut mieux jouer Paris après la débâcle contre l’Olympiakos. Là, il n’y a pas besoin de motiver les joueurs. La concentration sera au max', il y aura cet esprit de révolte et de vengeance." (Source : OM.net, interview du 26 novembre 2011).
Pape Diouf (ancien président de l'OM de 2005 à 2009) : "La clé sera la détermination. L'équipe la plus déterminée et qui aura de la réussite l'emportera. Prévoir le déroulement d'une rencontre, c'est trop compliqué. J'ai quand même l'espoir de voir un gros match. Je suis de ceux qui pensent encore qu'il faut conserver la rivalité purement sportive entre Marseille et Paris pour pimenter notre Championnat, tout en extirpant la haine et toute forme de violence." (Source : FranceFootball.fr, interview du 26 novembre 2011).