Souviens-toi du match de l'an dernier...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 06/10/2012 à 07:00
Le 27 novembre dernier, l'OM explosait le PSG 3-0 au Vélodrome. A l'heure de défier le tout-puissant club parisien, les Olympiens ont leur repère.
Le 27 novembre dernier, l'OM explosait le PSG 3-0 au Vélodrome. A l'heure de défier le tout-puissant club parisien, les Olympiens ont leur exemple.
A l'issue de la large victoire jeudi soir contre Limassol (5-1), Elie Baup refusait devant la presse de s'étendre sur le choc contre le PSG de dimanche, comme il le fait depuis quelques semaines. "Dans un quart d'heure, j'y penserai" ironisait-il, sachant que les obligations médiatiques n'excèdent pas la dizaine de minutes. Après l'entraînement de vendredi, le coach de l'OM ne pouvait cette fois-ci plus se défiler. "Depuis minuit quinze, je pense désormais au PSG chaque seconde" sourit-il.
"Depuis le temps que vous attendiez qu'on se mette dans ce match, ça y est, on y est, plus que jamais, lance le coach. Il n'y a quasiment pas un seul jour où on ne m'a pas parlé de ce match. C'est pour ça qu'on a essayé à chaque fois de dévier sur les choses plus importantes au moment où on en parlait. Mais je sais ce que ça représente. C'est quelque chose de fort". Observateur extérieur de ce classique du championnat ("il y a des derbys ou des matchs forts dans les autres clubs, mais OM-PSG reste l'un des sommets de notre championnat") Baup va vivre son premier OM-PSG de l'intérieur. Un premier moment important dans sa saison marseillaise.
Benoit Cheyrou jouera lui son 11e OM-PSG. "Mon meilleur souvenir, c'est quand on était allé gagner 3-0 au Parc (saison 2010-2011), en plus j'avais marqué" se souvient avec plaisir le milieu de terrain olympien. Oh oui, on n'a pas oublié son petit pont sur Sylvain Armand ! Cheyrou aurait pu citer aussi le OM-PSG de l'an dernier (3-0), mais il ne manquera pas de le rappeler à ses coéquipiers. "On peut s'appuyer sur cette rencontre, car on n'était pas bien et on a fait un super match contre eux, dans l'état d'esprit, dans la volonté de leur marcher dessus. Et ça va être comme ça" lance-t-il, dans un petit clin d’œil involontaire à la phrase d'Arthur Jorge en 92, celle que Tapie a placardé dans le vestiaire pour motiver ses joueurs.
Pour transcender ses troupes, Baup va lui axer son discours sur les valeurs qu'il défend depuis son arrivée à l'OM : "Notre foi en ce que l'on fait, notre amour du maillot, notre volonté de nous surpasser, de défendre notre club. Nous avons notre identité, nous voulons un football populaire, un football engagé. Ce genre de match, ça se joue sur le mental, sur la détermination. C'est ce qui fait ces grands matchs". Des valeurs que l'on avait retrouvées dans le match de l'an dernier, où les stars montantes du PSG avaient été submergées par la grinta des joueurs en blanc. Ah ! Si l'on pouvait revivre dimanche ces 90 minutes absolument superbes, revoir un Rémy buteur aérien, un Amalfitano transcendé invectivant Nenê, un Jordan qui tient tête à Sakho...
"Le contexte n'est pas le même"
Et on a vu que même si les Parisiens étaient très attendus sur les terrains de France, il ne suffisait pas de vouloir leur marcher dessus pour les renverser : Lille (1-2) et Bastia (0-4) peuvent par exemple en témoigner. "Ils vont avoir une grosse pression de la part des dirigeants, ils ne peuvent pas se manquer comme l'an dernier" note notre consultant Christophe Champy. Le cas de Lugano, auteur d'une prestation catastrophique au Vélodrome et écarté depuis, vient le rappeler avec force. |
R.C.