Sanctionné à titre conservatoire pour jets de projectiles et de fumigènes sur la pelouse lors de la rencontre OM-Lyon du 20 septembre dernier, le club marseillais devrait connaître ce jeudi soir, à l'issue de la réunion de la commission de discipline de la LFP sa sanction définitive. Différents scénarios possibles.
- Un simple rappel à l'ordre. Le club a pris des dispositions hautement symboliques au lendemain des évènements, avec notamment le retrait dès la saison prochaine de la commercialisation des abonnements en virage par les groupes de supporters. La Ligue, irritée par ce système unique en France, apprécie le geste de la direction de l'OM et considère que le huis-clos partiel contre Angers est une sanction suffisante.
- Un huis-clos partiel pour le virage sud. C'est de cette tribune qu'ont été lancés les projectiles qui ont amené l'arbitre à interrompre la rencontre. De plus, le virage sud était sous le coup d'un sursis après les évènements de Paris la saison dernière. A l'image du virage nord en début de saison, sanctionné après les évènements de la 38e journée de la saison dernière avec OM-Bastia, ce n'est qu'un côté du stade qui est puni.
- Un huis-clos total. Une décision déjà connue par le passé. En Ligue 1 la saison dernière pour des incidents similaires Saint-Etienne avait eu un huis-clos partiel. Nice, qui avait déjà des précédents avait par contre écopé d'un match sans aucun spectateur.
- Un match sur terrain neutre. La sanction qui a frappé il y a quelques saisons le Sporting Club de Bastia, obligé de se délocaliser à Gueugnon. L'OM a connu cette sanction en 1999 où un OM-Lens de coupe de la Ligue avait dû se jouer à Caen.
- Un retrait de points. Le lobbying de Jean-Michel Aulas n'aurait alors plus aucune limite connue.