Inarrêtables, les Olympiens ont rendez-vous avec leurs supporters samedi au Vélodrome.
Depuis le succès de l'OM à Lille dimanche dernier, les Olympiens surfent sur une vague qui, sauf cataclysme, va les porter tranquillement vers la deuxième place en fin de saison. La récompense d'un travail de fond opéré depuis août dernier par André Villas-Boas et validé sur le terrain par une équipe qui ne cesse de nous enchanter semaine après semaine. Il y a des années comme ça, où tout s'emboîte sans forcer, sans ce fameux grain de sable qui vient tout détraquer et que l'on ne connait que trop bien ici. Un cheveu dans la soupe qui aurait pu être la blessure de Thauvin, la situation financière du club ou l'arrivée en catimini de Paul Aldridge cet hiver. Mais non, rien n'est venu ébranler cet édifice habituellement si fragile. Au contraire, AVB et sa bande continuent leur chemin vers le succès sans que rien ne semble en mesure de les arrêter. Et, avec eux, les supporters suivent et Marseille se remet à rêver. Enfin !
Un point de contact que l'OM de Garcia n'a jamais su trouver la saison dernière et que celui d'AVB touche à chacune de ses sorties
Il faut dire que le public du Vélodrome n'a pas besoin de grand-chose pour s'enflammer. Des résultats, bien sûr, mais pas que. Il demande avant tout de la sincérité, de l'envie et surtout un dialogue. Un échange entre sa ferveur inébranlable et l'investissement de l'équipe sur le terrain. Un point de contact que l'OM de Garcia n'a jamais su trouver la saison dernière et que celui de Villas-Boas touche à chacune de ses sorties. Les résultats aident, c'est sûr, mais on a vu des saisons pleines sur ce plan sans pour autant réussir à allumer le bouton. Là, cette connexion bien plus fine qu'il n'y parait se fait automatiquement, dans les grosses perfs comme dans les sorties poussives de janvier. Elle se fait sur le terrain, grâce à un tacle à l'arraché d'Alvaro, une parade de Mandanda, un énième grattage de ballon de Rongier ou une transversale de mammouth de Caleta-Car. Elle se fait aussi en conférence de presse, sous le charme magnétique du coach. Enfin, la gestion pour une fois réussie du centre de formation l'entretient aussi, avec les éclosions improbables d'un Perrin ou d'un Aké.
Steve et sa bande savent que le stade sera toujours derrière eux cette saison, quoi qu'il arrive
C'est pour cela que nous serons encore près de 60 000 fidèles samedi après-midi pour la réception de Nantes au Vélodrome. Pour accompagner la marche en avant de cette équipe qui nous ressemble et mérite chaque semaine notre confiance. L'inverse est vrai aussi. Steve et sa bande savent que le stade sera toujours derrière eux cette saison, quoi qu'il arrive. Les Nantais sont prévenus. Samedi au Vélodrome, c'est communion !