Retour sur la défaite de l'OM à Rennes.
Ca faisait longtemps... L'OM a perdu et a surtout laissé ses supporters dans un lac de frustration. Ce n'est pas tant la prestation phocéenne, ou le coaching qui est en ligne de mire, mais l'arbitrage. C'est surtout ça, qui faisait longtemps. Clément Turpin a été à la hauteur des craintes d'avant-match, le soi-disant meilleur arbitre français a fait ressurgir des fantômes, ceux du PSG-OM avec Bielsa par exemple où il avait expulsé Imbula pour rien (dont le carton rouge sera d'ailleurs annulé en commission de discipline). Cette fois-ci, c'est Pape Gueye qu'il a sorti prématurément. Dès la demi-heure de jeu, pour un deuxième avertissement. Un coup de coude involontaire sur Mbaye Niang. Toujours aussi sûr de lui, Turpin n'a rien voulu savoir, même pas consulter la VAR pour conforter son jugement. Alors, effectivement, Gueye aurait pu gérer la situation avec plus d'expérience. Faire du "Bafé Gomis", lever de suite les bras au ciel pour s'excuser, relever l'adversaire, lui faire la bise... tout ça pour se faire oublier, quitte à laisser sa place à la mi-temps mais faire en sorte que son équipe reste à onze. Il devra savoir désormais que quand Turpin arbitre... Et c'est rageant car ce fait de match a vraiment tout changé. Avant ça, Rennes ne s'était pas procuré une seule occasion. Les Phocéens étaient partis pour vivre une soirée paisible, les Bretons se sont forcément réveillés en supériorité numérique.
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Vite, la réception de Reims samedi
Le club phocéen a peut-être concédé l'égalisation un peu tôt, juste après l'heure de jeu. Sur le coup, Balerdi est devancé par Hamari Traoré et l'Argentin peut s'en vouloir. Il n'est pas à blâmer. Nous réclamions à cor et à cri de la jeunesse dans cet effectif ? Des paris ? Nous les avons. Il faut en accepter les inconvénients, par définition ce manque d'expérience. Heureusement, rien n'est définitif. Ce n'est qu'un match de Ligue 1, il ne remet pas en cause les certitudes que l'OM a pu avoir dans le jeu, comme la combinaison Thauvin-Payet, et le mouvement intelligent de Rongier, sur l'ouverture du score. Samedi, il y a l'opportunité de repartir de l'avant avec la réception de Reims. André Villas-Boas a sûrement eu le même raisonnement, avec les sorties précoces de Benedetto, Payet puis Thauvin. Au lieu de les exténuer au pressing, autant les préserver pour ce week-end où ils se devront de faire le spectacle, laissant une bonne fois pour toutes derrière cette mauvaise soirée bretonne. Même s'il ne faudra donc pas l'oublier pour autant, pour mieux appréhender les pièges futurs...