Rennes 1-2 OM : cette équipe a progressé !

Ce samedi, l’Olympique de Marseille s’est imposé à Rennes (2-1) lors de la 17e journée de Ligue 1. Grâce à ce succès, l’OM conforte sa place de dauphin du PSG avec quatre points de retard, tout en creusant l’écart sur Monaco, troisième. Plus qu’une simple victoire, ce succès confirme la progression d’une équipe qui s’est trouvée, sous la houlette de Roberto De Zerbi, un style et une maîtrise qui imposent le respect. Une performance collective marquante, qui relègue Jorge Sampaoli, ancien mentor des Olympiens et aujourd’hui coach rennais, à une tentative d’existence dans la deuxième partie de tableau.

Dans une ambiance survoltée au Roazhon Park, Rennes a démarré tambour battant. Arnaud Kalimuendo, très actif, a rapidement mis la pression sur une défense marseillaise parfois trop tendre dans l’engagement. Il a fallu un Geronimo Rulli des grands soirs pour maintenir l’OM à flot. Auteur d’un arrêt décisif face à Kalimuendo à la 28e minute, le gardien argentin a ensuite réalisé une parade magistrale sur un penalty concédé par Murillo pour une main contestable (32e). Malgré leurs difficultés, les Marseillais ont vu les Rennais ouvrir le score par Kalimuendo (43e), profitant d’un cafouillage dans la surface. Mais cette joie bretonne a été de courte durée : sur l’engagement suivant, Mason Greenwood a égalisé avec sang-froid sur un centre en retrait de Murillo (45e). Cette réaction immédiate a montré la force mentale d’une équipe marseillaise qui ne se laisse plus déstabiliser par l’adversité.

De retour des vestiaires, les joueurs de De Zerbi ont accéléré. Adrien Rabiot, bien servi par Greenwood, a donné l’avantage à l’OM à la 49e minute de la tête. Ce but a marqué le tournant du match : maîtres du ballon, les Phocéens ont imposé leur tempo et asphyxié les tentatives rennaises. Malgré un arbitrage incohérent, avec notamment ce penalty litigieux contre Murillo et des décisions parfois incompréhensibles, les Olympiens ont gardé leur calme. Cette solidité mentale, forgeée depuis la défaite contre Auxerre en novembre, est un des points forts de l’OM version De Zerbi. Loin de s’effondrer sous le poids des injustices, l’équipe poursuit son plan de jeu, en témoigne cette fin de match où elle a continué d’attaquer au lieu de subir, amenant à se dire qu'elle a retenu les erreurs du passé, notamment contre Lille (1-1) en décembre, où elle a reculé en fin de match face à l'entrain adverse, finissant par concéder une égalisation que tout le monde sentait venir. Dans le football, on aime bien dire après une victoire qu’une équipe est née. Là, il s’agit d’une équipe qui a progressé.