Retour sur la défaite honteuse de l'OM à Reims.
Et pourtant, il y en a eu, de grosses désillusions cette saison. Le couac inaugural sur le terrain du Panathinaïkos, la défaite à Brest en supériorité numérique ou contre Paris dans les mêmes conditions. Là, c'est peut-être encore plus fort. Pourtant, les Rémois n'ont pas pris de carton rouge. Mais depuis la mi-janvier, ils n'ont gagné que deux matchs. Contre Metz, contre Le Havre. Mais vu l'opposition, ils se sont dit que ce n'était pas plus mal que de sortir la tête de l'eau. Alors Reims a joué. Vu le pressing marseillais, ils n'ont eu aucun mal à mettre en place leur jeu. Et comme défensivement il n'y a pas eu plus de résistance, ils se sont imposés sans forcer. Oui, mathématiquement, c'est encore possible. Mais il faut se rendre à l'évidence, la saison s'arrête ce 16 mai, le déplacement au Havre risque fort de ressembler à la virée à Ajaccio du mois de juin 2023 pour clôturer le précédent exercice. Et dire qu'il y a une semaine, tout pile, il était possible de rêver à une qualification pour une finale d'Europa League et une qualification européenne. Désormais, il faut songer que c'est l'Olympique Lyonnais et Lens qui joueront le jeudi soir la saison prochaine.
Cancres jusqu'au bout
En termes d'envie, de football, l'OM a aussi peu montré contre Reims que ce qu'ils avaient montré à Bergame. Là-bas, il y avait l'excuse d'affronter une des équipes les plus en forme d'Europe. Mais là... C'est donc juste la confirmation que le problème venait du camp marseillais, et les dénonciations d'un Jean-Louis Gasset qui a de moins en moins de problème à dire ce qu'il pense, comme vous pouvez le voir en vidéo, installe un peu plus le malaise. C'est fou car cette équipe avait une occasion en or de passer entre les gouttes. De s'offrir de la clémence avec un beau final sur deux tableaux. Là, il n'y avait plus qu'à gagner deux matchs contre deux équipes qui n'avaient plus rien à jouer. Profiter de la constitution du calendrier, pour, sur un malentendu, arracher un ticket européen. Un peu comme un cancre qui n'a la moyenne qu'une fois dans l'année, le jour de l'examen. Mais c'est à croire qu'en football aussi, quand on travaille mal, cela se paie.