L'OM a disputé un match amical qui ne ressemblait pas à grand-chose contre le RCT. Deux sports, et beaucoup beaucoup de blagues.
Evidemment, impossible de tirer un quelconque enseignement de ce match caritatif. D'ailleurs, la dernière fois que Pascal Olmeta avait trainé l'OM dans ce genre d'évènement, les Phocéens tapaient 8-2 une sélection de Manchester. Ça ne les avait pas empêché de démarrer poussivement en championnat alors que ce soir-là, à Louis II, tout n'était que sourire.
C'était encore le cas à Mayol, avec un stade complètement rempli, dans une première mi-temps foot où Matt Giteau reste hors-jeu de 25 mètres en attaque, Delon Armitage prend subitement le ballon à la main et se met à courir pour gagner du temps, où la moitié du banc toulonnais rentre en douce pour « faire le nombre en contre-attaque », sans compter les manigances de Jean-Charles Orioli, qui a convaincu Cheyrou, Gignac puis Valbuena de changer d'équipe en pleine partie pour réaliser son rêve et être la pointe olympienne.
Pour ceux qui veulent quand même savoir, l'OM a démarré avec un 4-4-2 mixte : Bracigliano – Abdallah, Fanni, Diawara, Aloé – Abergel, Abdullah, Cheyrou, N'Doumbou – J.Ayew, Gignac. Mais vraiment, impossible d'en tirer quoi que ce soit. Bon, les mauvaises langues auront évidemment vu une main maladroite de Morel dans la surface, un mauvais marquage de Lucas Mendes sur corner ou un Senah Mango qui s'est fait mystifier par Matt Giteau. Mais franchement...
A noter qu'Abergel sur un bon travail de Jordan, a marqué son premier but avec les pros dans le but vide. Le passeur se transforme en buteur après avoir fait briller Steffon Armitage dans les bois. Derrière, plus grand chose, ou presque. Rentré sur un côté, Anani s'efforce de servir Orioli en pointe, puis Mandanda, qui s'offrira à l'usure un doublé, non sans que le speaker le confonde avec Diawara, qui avait pris son maillot pour aller aux cages. Le dernier but de l'OM, ça sera une belle frappe de la lucarne de… Brice Samba.
La deuxième période, avec le ballon ovale, sera sujet à des blagues en tout genre. Gignac, qui est carrément passé à la lutte quand il s'agit d'attraper Orioli ou Franck Passi (car oui, tout le staff a aussi pris part à la rencontre), Valbuena, qui s'est essayé au placage sur Armitage avec casque. Souley Diawara s'offre lui en joli rush, où, après avoir éliminé quatre adversaires, il pense filer tranquille à l'essai… mais Fanni le rattrape au vol. Gignac et Valbuena auront eux fait parler leurs sciences du tir sur les pénalités. Mais le meilleur, ça reste évidemment Eric « The King » Cantona, qui s'offre un petit challenge téléfoot depuis la ligne des 22, sous le regard d'un Gignac admiratif. Les spectateurs auront passé un bon moment, c'est le principal.