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Saison

Rami, un départ de l'OM pas à l'ordre du jour

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 09/05/2019 à 07:00

Rami,  un départ de l'OM pas à l'ordre du jourRami,  un départ de l'OM pas à l'ordre du jour

L'année 2019 est très compliquée pour Adil Rami. Avec l'OM, il n'a disputé que deux rencontres : contre Angers (2-2) et à Strasbourg (1-1). Deux matchs nuls mais surtout deux matchs où l'équipe phocéenne a concédé des penalties par sa faute. Pour le premier, la faute incombe peut-être plus à Jordan Amavi, coupable d'une perte de balle inacceptable à ce niveau quelques secondes plus tôt. Mais pour le second vendredi dernier, où le défenseur accroche Ludovic Ajorque, difficile d'accuser quelqu'un d'autre. Pour remonter à une victoire phocéenne avec le gladiateur sur le pré, il faut remonter au 25 novembre dernier à Amiens... Finalement, ces derniers mois, on a surtout entendu parler d'Adil Rami lors d'un entretien au CFC où il évoquait un burn-out. Où il a été moqué pour sa confession et l'utilisation de ce terme alors qu'il ne faisait que reprendre la question. Mais on en a également entendu parler pour un départ en MLS, alors qu'il a 33 ans. 

La mauvaise interprétation de la MLS

Arrivé à l'OM l'été 2017 pour près de 6 millions d'euros, l'ancien défenseur de Séville, du Milan ou encore de Valence semble avoir fait son temps à l'OM. C'est en tout cas l'avis de nombreux supporters phocéens. Certes, la consultation est intervenue le lendemain de la défaite à Strasbourg, mais vous n'êtes que 3% à vouloir le conserver dans l'effectif la saison prochaine, comme vous pouvez le voir dans la vidéo avec toutes les tendances. Mais en ce qui concerne le principal intéressé, il n'a pas coché son propre nom. Adil Rami n'a pas signé pour deux mais pour quatre saisons à l'OM et il n'a pas l'intention de quitter le club phocéen la saison prochaine. Selon nos informations, la tendance n'est pas à un départ et le joueur est sur la même longueur d'onde que sa direction, qui a d'autres priorités dans l'opération "épuration de l'effectif". S'il a évoqué un jour un départ en MLS dans un cadre privé, il envisageait un départ pour la toute fin de sa carrière. Certaines interprétations l'ont ainsi envoyé de l'autre côté de l'Atlantique dès l'été prochain, mais elles ne sont pas bonnes.


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OK pour pousser derrière Kamara-Caleta-Car

Pour l'instant, Adil Rami sait qu'il passe derrière la charnière composée de Duje Caleta-Car et Boubacar Kamara. Mais, pas amer ni aigri, le joueur se voit bien être le numéro 3 dans la hiérarchie et pousser sans état d'âme pour que les deux jeunes donnent le meilleur d'eux-mêmes. Une saison est longue, et au gré des blessures et des suspensions, Rami aura l'occasion de prouver son utilité. Le rôle n'a pourtant rien d'évident, surtout pour un joueur qui a l'habitude d'être titulaire depuis dix ans. Il faut redoubler d'efforts pour avoir le rythme de la compétition en se contentant de miettes. Et les dernières sorties de Rami contre Angers et Strasbourg ne plaident pas en la faveur de Rami. Mais il peut s'agir du fait de la saison post-mondial surcommentée d'Adil Rami plus que des aptitudes globales du joueur. C'est aussi, sûrement, ce qui le motive : ne pas quitter Marseille sur une telle note. Alors qu'à l'intersaison trois centraux (Hubocan, Abdennour et Rolando) devraient vider leur casier, garder un cadre revanchard pour bétonner ce secteur paraît être une bonne idée. Encore faut-il que le béton redevienne d'acier.