OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Quel sentiment de fierté !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/02/2020 à 01:00

Quel sentiment de fierté !Quel sentiment de fierté !

Retour sur la victoire de l'OM à Lille.

Le bonheur d'une grosse victoire de l'OM provoque souvent les mêmes réflexes chez les supporters phocéens. Comme celui de suivre tous les debriefs sur le match et de se faire une revue de presse complète le lendemain. Les moindres contrariétés de la vie sont abordées avec optimisme. Avec les nuls de Lyon, la défaite de Rennes et donc celle de Lille, la seule vue du classement de Ligue 1 provoque le plus large des sourires. Mais le bonheur dans lequel on est tous partis nager ne nous a pas attiré juste avec une situation comptable, c'est ce qu'on appelle une grosse victoire. Ce match, tout le monde l'attendait, c'était le choc dont André Villas-Boas parlait depuis des semaines, voyant le LOSC comme le principal opposant dans la course à la deuxième place. Et avec les absents, la dynamique, tout le monde signaient pour un nul. Mais non, l'OM s'est imposé. Comme à l'aller contre Lille, contre Saint-Etienne, contre Bordeaux, contre Lyon mais aussi à Monaco, à Rennes, à Saint-Etienne... cette équipe sait être là dans les gros matchs, les fameuses affiches du dimanche soir. Elle sait se montrer à la hauteur de son statut, qui en fait l'escouade la plus attendue dans tous les stades de France. C'est déjà un beau motif de fierté, mais il y en a encore plus quand on rentre dans le détail. 

Enfin une équipe qui sait se faire respecter

Lorsqu'il est arrivé à l'OM en 2016, Frank McCourt insistait sur son envie de faire de l'OM "l'underdog" de la Ligue 1, l'équipe qui challenge le PSG pour à terme passer devant. Quelques années plus tard, au vu des limites et de l'utilisation de l'enveloppe de recrutement tout le monde a compris que ça ne serait toujours pas possible de lutter à la régulière avec les Qataris. Mais en fait, c'est pas grave, si à la place chaque année l'équipe de l'OM ressemble à celle de cette saison. Sur cette victoire dans le Nord, il y avait tout ce que l'on était en droit d'attendre. Pour preuve, difficile d'en trouver un qui a fait un mauvais match (comme vous pouvez le voir dans les tops et flops en vidéo). Avec cette mentalité de "lâche-rien" ces joueurs représentent dignement l'Olympique de Marseille. Contrairement à ce que l'on avait pu voir ces dernières années, cette équipe sait aussi se faire respecter dans les grands matchs avec de l'impact physique. Kamara, Amavi, Alvaro, Caleta-Car... il faut se les coltiner. Après, c'est un savant mélange, avec l'entrée décomplexée du minot du centre de formation, Marley Aké, Valère Germain, qui ne renonce jamais malgré les critiques, le nombre de kilomètres parcourus par Sanson, Rongier et Sarr, le capitaine Mandanda exemplaire, Benedetto qu'on ne voit pas du match sauf sur son but de renard.... sans oublier, bien évidemment, André Villas-Boas qui sait changer de schéma en cours de deuxième période, sortir un latéral pour un ailier, histoire de faire bouger les choses. Non vraiment, ça fait un petit moment qu'il n'y avait pas une équipe qui représentait aussi bien l'entité Olympique de Marseille. 

Mentalité project

Et forcément, à chaque fois que l'OM joue contre Lille, il y en a toujours pour faire le parallèle. Parce que les deux clubs ont plus ou moins été repris en même temps, parce que Gérard Lopez, le président des Dogues, était d'abord en course pour racheter l'OM, on compare toujours le projet du LOSC au Marseille de McCourt. Avec toujours la vérité du terrain pour tirer des conclusions. Il y a deux ans, l'Américain était dans le vrai, l'an dernier, c'était en fait le Luxembourgeois qui avait tout compris. Si ça se trouve, les courbes sportives vont encore se croiser pendant quelques années, donnant le tournis aux constats définitifs. En attendant, s'il y a bien une constante, c'est peut-être le fait qu'à Marseille on aurait du mal à s'identifier à une équipe de jeunes prospects qui viennent pour être revendus une tonne en Angleterre, aussi talentueux soient-ils. Ici, il faut aussi ce supplément d'âme, ce sentiment d'appartenance à une entité pas comme les autres, cette envie de devenir Marseillais, comme Alvaro et son histoire de maillot, sans oublier ce côté guerrier qui fait finir l'équipe avec un jeu de cartons jaunes à chaque rencontre. Le projet il est là, dans cet état d'esprit. Alors ce n'est pas simple mais il s'agit désormais de le faire perdurer, sur plusieurs années...