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Saison

Quand Rongier pioche, l'OM creuse

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 24/02/2020 à 12:00

Quand Rongier pioche, l'OM creuseQuand Rongier pioche, l'OM creuse

Le milieu de terrain olympien tire la langue depuis quelques matches, à l'image de l'OM.

Avec 29 matches joués depuis le début de la saison (26 pour l'OM, 3 pour le FC Nantes), Valentin Rongier fait partie des marathoniens de l'OM avec Bouna Sarr, Morgan Sanson, Steve Mandanda, Jordan Amavi, Bouba Kamara, Duje Caleta-Car ou encore Dimitri Payet, à avoir dépassé les 2 000 minutes de jeu. Des titulaires indiscutables du onze-type de Villas-Boas pour lesquels les occasions de souffler sont rares compte tenu de ses possibilités réduites de rotations. De plus, avec seulement 3 cartons jaunes reçus depuis le début de la saison, l'ancien canari est un des rares Olympiens à ne pas avoir été suspendu. Bref, Rongier cavale sans relâche depuis début août, et l'usure commence logiquement à se faire sentir.

Premier de la classe il n'y a pas si longtemps, ses notes sont en chute libre...

En fait, si l'on se penche sur ses prestations depuis la reprise de janvier, on s'aperçoit que le niveau affiché par Valentin est en baisse globale, à l'exception du match de reprise à Trélissac et de la victoire à Rennes. Pour le reste, habitué depuis le début de saison à figurer sur le podium des notes de la presse et du Phocéen, il est clairement descendu d'un cran en héritant à plusieurs reprises des notes les plus faibles, comme samedi face à Nantes, à Lille le weekend précédent, ou encore face à Lyon ou Bordeaux. Évidemment, compte tenu de son engagement sur le terrain, on ne parlera pas de mauvaises prestations mais, plutôt, de prestations anonymes auxquelles il ne nous avait pas habitués. À l'image de son équipe au coeur de l'hiver, Valentin Rongier n'a pas flanché, mais il est rentré dans le rang, tout simplement.

Il reste toutefois indiscutable en compensant avec un investissement total...

Un coup de mou qu'il assume complètement, comme il l'expliquait récemment après la victoire à Lille, et qu'il compense comme ses camarades avec un état d'esprit irréprochable : "Personne ne lâche. C'est un groupe, et sans ça, on ne serait pas ici, vu l'effectif qu'on a et qui est assez court. Maintenant, on va enchaîner un match par semaine, ce qui va nous permettre de souffler un petit peu et d'être un peu plus frais" (voir son intervention dans la vidéo). Pour le moment, ce relâchement du rythme du calendrier n'a pas encore porté ses fruits, on l'a évidemment constaté samedi face à Nantes (1-3). Les Olympiens, Rongier en tête, ont trop tiré sur le moteur durant ces deux mois passés sans s'entraîner, alternant les soins et les matches tous les trois jours. Le staff de Villas-Boas s'attelle maintenant à régler les organismes à ce nouveau rythme afin de s'attaquer à la dernière ligne droite, la plus importante. Avec un Valentin Rongier retrouvé ? On est prêt à parier une petite pièce là-dessus, et même plusieurs...