Quand les supporters répondent aux joueurs
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 23/09/2011 à 17:01
Après la rencontre face à Evian, les joueurs marseillais sont revenus sur l'ambiance qui régnait dans le stade lors de ce match. Suite à ces réactions, le Phocéen a interrogé des responsables de groupes de supporters afin de réagir aux propos des joueurs.
Didier Deschamps : "J'ai été joueur ici dans des périodes beaucoup moins difficiles que ça, et j'ai connu beaucoup plus d'agressivité, et d'hostilité. Leur attitude malgré la situation du club a été importante."
Michel Tonini (Président des Yankee) : "On connait le proverbe 'On déteste que ce que l'on aime' donc si les supporters ne sont pas aujourd'hui dans une passion débordante, c'est qu'il n'y a pas grand-chose à espérer de ces gens-là."
Alou Diarra : "Le public nous a suivi, car ils ont vus l'envie de l'équipe de vouloir s'en sortir. Ils ont été derrière nous ce soir, et on sait qu'on peut compter sur eux. À nous de faire le nécessaire pour enchainer les victoires."
Christian Cataldo (Président des Dodger's) : "On a fait ce qu'on avait à faire. On a marqué ce que l'on pensait et on n'a pas encouragé pendant 10 minutes. IL faut espérer qu'ils aient pris conscience de quelque chose."
Morgan Amalfitano : "On a vu l'intelligence des supporters, qui ont su être avec nous. Ça nous a permis de pouvoir jouer. Il y avait un peu d'appréhension, mais on a montré qu'on avait des ressources."
Michel Tonini : "On est là pour échanger des choses avec eux, pour prendre du plaisir. On n'est pas là pour être intelligents. On est là pour partager une passion et être fiers de nous même quand on est fiers d'eux, mais ils ont complètement oublié les fondamentaux du football et de l'Olympique de Marseille."
Rod Fanni : "Ils étaient assez mécontents, mais ils nous ont laissé un peu de crédit et ça nous a réussi. On n'a réussi à marquer rapidement et derrière ça ils ont bien suivi et ça nous a fait du bien."
Michel Tonini : "Qu'ils arrêtent de se focaliser sur nous, de dire qu'on a été intelligents, respectueux... On ne les a pas encouragés. Il ne faut pas qu'ils se leurent, le stade était mort. Et si le stade a dormi, c'est que sur le terrain c'était pathétique."
Christian Cataldo : "Leurs réactions devant les micros me passent au dessus de la tête. La réaction doit être sur le terrain."