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Saison

Qu'importe le flacon, on a l'ivresse !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/03/2015 à 10:11

Qu'importe le flacon, on a l'ivresse !Qu'importe le flacon, on a l'ivresse !

Avant de devenir le premier entraîneur en Ligue 1 à gagner Marcelo Bielsa à l'aller comme au retour, Rolland Courbis s'était laissé aller à une petite vacherie. Une réflexion justifiée qui avait pris plus d'ampleur avec la défaite de l'OM dans l'Hérault en début d'année. Face aux superlatifs collés à la première partie de saisons des Olympiens, l'ancien entraîneur marseillais avait lâché un "regardez le parcours de l'OM, contre qui ils ont gagné et perdu, et dites-moi où est l'exploit ?" Plus de deux mois après cette déclaration, le constat est toujours d'actualité. Sur les quatre matchs disputés contre les trois plus grosses équipes du championnat, les joueurs de Marcelo Bielsa ne comptent pas un seul succès, n'ont pas marqué un seul but (même si le ballon d'Ocampos avait bel et bien franchi la ligne, il est vrai). Mais Courbis ne prend pas en compte le plaisir qu'une large victoire peut procurer. Même contre un adversaire modeste.

4 fois par an, c'est mieux qu'une fois tous les 4 ans

Cette saison, les Olympiens ont corrigé Nice au Vélodrome (4-0) ainsi que Reims (0-5), Toulouse (1-6) et Lens donc (0-4) à l'extérieur. Des victoires par 4 buts d'écarts en Ligue 1 qui ne sont pas si fréquentes. Certes, Rolland Courbis pourrait rappeler le nom des portiers chargés d'aller chercher les ballons au fond des filets : Mouez Hassen, Kossi Agassa, Zacharie Boucher et Rudy Riou. Mais si l'on met de côté les matchs en coupes, où le contexte n'est évidemment pas le même, il faut remonter à une victoire fin 2010 pour un tel écart. Plus que 4 ans. Pourtant, l'OM a croisé la route de plus d'un gardien favouille entre-temps...

Le plaisir du lendemain

Alors même si la saison ne sera peut-être pas aussi douce avec deux contre-performances contre Paris et Monaco dans les semaines à venir, Marcelo Bielsa a déjà réussi à marquer cet exercice. A rendre le plaisir de voir son équipe évoluer quantifiable. Car pour un supporter, le plaisir est quasi-identique au lendemain d'un large succès que lors d'un choc : on a le sourire, on essore tous les titres de presse possibles et inimaginables. On prolonge le plaisir et surtout on se projette. Avec une telle équipe de l'OM, impossible de ne pas viser les sommets. Avec Bielsa, c'est donc arrivé 4 fois cette saison. Et qu'importe l'adversaire dans ces moments-là. Rolland Courbis le sait bien. Le match qui l'a fait rentrer dans la légende du Vélodrome, ce n'est pas un succès contre un Manchester United alors champion d'Europe, mais une victoire contre Montpellier (5-4) dantesque. Mais sur le papier, battre Bruno Martini et ses 36 printemps, ça n'avait rien d'un exploit non plus.