PSG 4-0 OM : où est passée l'agressivité ?

L'Olympique de Marseille a pris une fessée 4-0 au Paris Saint-Germain. C'est déjà arrivé, dans l'histoire récente de l'OM, et ce n'était vraiment pas l'année, le contexte, pour espérer plus. C'est un article, pas un mode d'emploi pour déplier un parapluie, mais cette équipe qui s'est déplacée à Amsterdam dans la semaine sans sa direction, avec un entraîneur intérimaire, qui est rentrée à 5 heures du matin, donc avec très peu de récupération pour préparer le match... même ceux qui étaient habitués à sortir chaque année la formule "s'il y a bien une année où ils peuvent le faire, c'est celle-là" se sont abstenus.

Même si ce n'est pas bien de raisonner comme ça, aucun carton jusqu'à la 72e...

Il n'y avait pas d'attente ? Pas forcément sur le jeu, mais quand même sur le comportement de l'équipe. Cela avait été même évoqué par le coach de l'OM dans sa conférence de presse d'avant-match, évoquant "l'agréssivité". Sans verser dans l'analyse de comptoir, de résumer l'attente de supporters à des boeufs qui mettent le pied sur le tibia de l'adversaire, l'idée était quand même d'exister dans les duels. Et cela fait un peu de mal à la fierté, il faut l'avouer, même si c'est un talent brut, de voir Warren Zaïre-Emery, 17 ans, s'en sortir avec autant de facilité au milieu de trois joueurs qui portent le maillot de l'OM dans un match contre le PSG. Les grognards de l'an dernier, Alexis Sanchez, Mattéo Guendouzi, Sead Kolasinac, auraient sûrement mieux donné le change que les "gentils" de cette saison. Ca, c'est un constat au soir d'une défaite 4-0. Ils ont le reste d'une saison pour prouver le contraire. Et cela passe par le déplacement à Monaco samedi prochain, où là il y aura de l'attente sur le contenu et le résultat.