Retour sur la défaite de l'OM au Parc des Princes.
Avec une victoire, Jorge Sampaoli aurait pu dépasser Deschamps et Bielsa avec neuf succès de rang. Ca ne sera donc pas le cas. L'OM s'est incliné à Paris dans un match qui ne restera pas dans les annales. Pas d'intensité, pas d'électricité, un match où le plus actif finalement aura été l'arbitre, avec de nombreux buts annulés à la VAR, un penalty contestable et un laxisme irritant qui laisse à penser que les stars du PSG peuvent tout se permettre dans ce championnat. Non vraiment, il n'y a rien à garder de ce match.
Où est passé le bénéfice des huit victoires ?
Pourtant, cette série de victoires pouvait faire espérer un autre dimanche soir. De ces succès se sont cimentés certaines certitudes dans le jeu que l'équipe a pu montrer en première période jusqu'à l'égalisation. Mais ça n'a pas été au même niveau, loin de là, à l'image de deux éléments clés au milieu, Guendouzi et Kamara, qui ont été en dessous alors qu'ils sont d'ordinaire des plaques tournantes indispensables. De cette série était née aussi un Sampaoli nouveau. Fidèle à ses grands principes mais plus en réussite avec son coaching. Ce soir, il est lui aussi retombé dans ses travers. Il y a eu trente minutes entre le premier changement et le second. Et comme il ne s'est presque rien passé dans le match à ce moment-là, il y a toujours de quoi se dire qu'il aurait pu se réveiller plus tôt. Il le reconnaissait quelque part en conférence de presse d'après-match comme vous pouvez le voir en vidéo.
Ce qui compte vraiment c'est mercredi
Mais comme le veut la fameuse formule, ce n'est pas là que l'OM devait prendre des points. Si les Parisiens se sont ridiculisés en parlant eux-mêmes de match de l'année contre l'ennemi marseillais, les Phocéens n'avaient eux pas budgetisé de faire le trou sur Rennes pour cette rencontre. Les autres matchs de championnat donnent une autre lecture des combats à venir : à une victoire de l'OM au classement, il y a quatre équipes en trois points (Rennes 56, Nice 54, Strasbourg 53, Monaco 53). Et lors de la prochaine journée, elles s'affrontent toutes pendant que les joueurs de Sampaoli recevront Nantes. Alors il faut voir le positif : un petit PSG-OM, un minuscule PSG-OM, cela reste un match où la débauche d'énergie n'a pas été folle. Une partie à oublier rapidement. Et pour cela, comme toujours, il n'y a qu'une solution : une victoire dans le prochain match. Chouette, il arrive dès ce mercredi.