Reims est une équipe qui a tendance à craquer en fin de match. Aux Olympiens d'en profiter vendredi...
On l'a encore vu le week-end dernier lors du spectaculaire retournement de situation toulousain (TFC 3-2 Reims), le Stade de Reims est une équipe qui a tendance à craquer en fin de match. L'équipe d'Hubert Fournier a en effet pris 13 buts dans le dernier quart d'heure (plus 3 dans les arrêts de jeu). Sur 36 buts encaissés au total, ça fait beaucoup. Car après une première mi-temps souvent très solide (seulement 8 buts encaissés), Reims gère beaucoup moins bien ses retours de vestiaire (28 buts concédés en seconde période).
De quoi donc donner des idées à l'OM, qui saura peut-être ainsi s'armer de patience sur la pelouse de Stade Auguste Delaune. D'ailleurs, si les Olympiens ont également leur quart d'heure redouté (entre la 30e et la 45e, 10 buts encaissés, sur 30 au total), ils savent être solides lors du dernier quart d'heure du match (seulement 2 buts pris). Enfin presque, puisque les arrêts de jeu ont déjà fait mal à trois reprises aux Marseillais cette saison : à Lille (1-0), à Saint Étienne (1-1) et... contre Reims au match aller (2-3). Les Olympiens étaient revenus de 0-2 à la mi-temps à 2-2 en seconde période, avant donc de craquer dans le money time. Reims et l'OM connaissent donc leur point de faible.