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Saison

Pourquoi ce Lyon-OM est encore plus pimenté avec le mercato

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 03/10/2020 à 01:00

Pourquoi ce Lyon-OM est encore plus pimenté avec le mercatoPourquoi ce Lyon-OM est encore plus pimenté avec le mercato

Focus sur le match à venir de dimanche à Lyon, qui se tiendra 24 heures avant la fin du mercato.

C'est une formule journalistique classique, que tout supporter a déjà entendue une bonne centaine de fois. Ce dimanche, contre Lyon, l'OM va disputer un "match qui compte double". Ah. Puisque l'on joue au football, ce n'est pas au scrabble, qu'est-ce que cela veut dire ? Les deux formations sont sur plusieurs résultats moyens. Quand les Phocéens n'ont pris que deux points sur neuf possibles sur les trois dernières sorties au Vélodrome, Lyon n'a gagné que son premier match de championnat. C'est mathématique, dimanche soir, l'une des deux formations va prolonger la série. D'où la notion de "compte double", non seulement on sort la tête de l'eau, mais on noie un peu plus un concurrent direct pour le podium en fin de saison. Comme si ça ne suffisait pas, juste après cette rencontre, il faut faire de la place pour une trêve internationale. 15 jours sans match donc, une occasion de plus pour les sources proches du vestiaire de faire le tour des médias pour raconter comment se vit la crise chez les perdants. Et comme si ça ne suffisait pas, la confrontation va également se dérouler à 24 heures de la fin du mercato...

Ne pas refaire une Abdennour, mais pousser Lyon à le faire

Selon André Villas-Boas, c'est presque anecdotique, comme vous pouvez le voir dans la vidéo. "On verra, mais on est vendredi, il y a les examens médicaux à faire en cas de transfert et on n'a pas reçu d'offre". Mais, attention, Pablo Longoria avait annoncé que ça pouvait bouger au dernier moment pour l'OM. Plus dans le sens des départs que des arrivées. Et cela pourrait jouer dans certaines têtes. Puisque AVB reconnaît que cela peut influer le mental de l'équipe adverse. Il faut dire que Lyon traverse une belle zone d'incertitude avec ses plus grandes valeurs marchandes annoncées sur le départ (Aouar, Depay, M.Dembélé, Reine-Adelaïde). Ils ne partiront évidemment pas tous mais une défaite à domicile contre le rival marseillais pourrait les contraindre à paniquer dans les derniers jours, accélérer le processus, et faire du panic-buy, quitte à vendre plus que prévu en se disant de toute façon que ce sont des éléments qui n'ont plus la tête au club. L'OM en sait quelque chose. Le 27 août 2017, les Phocéens ramassaient un 6-1 sur la pelouse de Monaco. Dans la foulée, les dirigeants se sont alors dit qu'il fallait renforcer la défense, logique, sans plus tarder. Ils ont alors accepté ce qu'on leur proposait depuis des mois : un prêt d'Aymen Abdennour pour deux saisons, avec prise en charge intégrale du salaire. Une opération coûteuse, très coûteuse avec les charges (plus très loin de la dizaine de millions d'euros) pour 14 matchs dont aucun de bon en toute objectivité.

Un bon match peut-il faire changer les choses ?

Il s'agit donc d'avoir ce paramètre dans un coin de la tête. Dimanche soir, mais aussi toute la journée de lundi. Est-ce que, par exemple, une offre de Morgan Sanson, sera jugée de la même manière si le milieu marque au Parc OL la veille ? En 2013, André Ayew avait sorti un match de folie contre Monaco (1-2), là encore la veille de la fin du mercato. Un match où il avait même laissé planer le doute sur son avenir au micro de Laurent Paganelli. Les supporters avaient peur de le voir partir et il était finalement resté. Pour la petite histoire, il espérait une grosse offre de Premier League, et bien qu'il était alors dans le viseur de plusieurs écuries anglaises (Newcastle notamment), aucune n'a fait vaciller la direction olympienne. Un dirigeant phocéen nous avait alors glissé : "Si on pouvait avoir des offres pour lui toutes les semaines, on sera pas loin du podium en fin de saison". Est-ce qu'elle ne serait pas là, la bonne astuce pour André Villas-Boas ?