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Saison

Pas tant de marge que ça

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 15/12/2019 à 01:00

Pas tant de marge que çaPas tant de marge que ça

Pourquoi l'OM ne l'a pas emporté à Metz ?

La série de victoires s'arrêtera donc à six. Pas de grand huit, qui renvoie à la folie des périodes avec Bielsa ou Courbis où tous les supporters voyaient l'équipe phocéenne finir champion de France à cette période de l'année. L'OM n'a pas réussi à l'emporter à Metz, 18e de Ligue 1. Faut-il blâmer les joueurs de l'OM ? Juste, à la lecture du résultat, les accuser d'avoir été suffisants, d'avoir pris cette rencontre par-dessus la jambe, de s'être vus trop beaux trop haut ? Ce n'est pas vraiment ça. L'OM a cherché à jouer, a mis des ingrédients, avec encore un Amavi très haut en première période avant de réagir en seconde. Si c'est Radonjic qui marque, l'égalisation porte la marque d'un coach qui passe en 4-4-2 à l'extérieur pour changer les choses. A ce moment-là, il restait encore 20 minutes à jouer. On se dit alors qu'il y a encore de la place pour l'emporter. Mais le deuxième but n'est jamais venu... Parce que l'OM était carbo ? Ce n'est même pas ça... C'est quoi alors ?


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Quand Payet est matraqué... 

C'est tout simplement que cette équipe n'a pas tant de marge que ça. Elle affiche un dynamisme et une envie collective qui ne se contestent pas, mais reste un peu courte en terme d'effectif. Dès lors, cela ne peut pas toujours tomber du bon côté, et sur sept matchs, il faut concevoir qu'on n'en gagne que six... Pour l'emporter, même à Metz, il faut compter sur un onze de départ totalement concerné. Cette équipe se distingue par sa force collective. Mais du coup, le jour où deux joueurs ne sont absolument pas dans le coup (Sakai et Bouna Sarr), alors qu'un autre est peu visible car diminué (Benedetto), il est compliqué d'avoir de la maîtrise. Lorsqu'une grande équipe tombe sur ce genre de situations, qu'elle ne peut pas compter sur son collectif pour constuire le jeu car il y a de grandes chances pour qu'un maladroit rate un contrôle lors du circuit de passes, on s'appuie sur une individualité, un homme capable de soulager tout le monde en inscrivant son nom au tableau d'affichage. L'OM ne compte pas ce type de tueur, tout simplement parce qu'il y en a peu et qu'ils sont hors de prix. Cela aurait pu être Dimitri Payet mais les Messins ont compris qu'il est souvent au départ des actions et se sont donc fait un plaisir de le matraquer. Il restait Nemanja Radonjic, qui a certes égalisé, mais qui est plus surveillé désormais quand il reçoit le ballon sur le côté gauche pour partir dans une chevauchée dont il a le secret...

Ce sera dur jusqu'au bout

L'OM n'a donc pas gagné et c'est donc, on insiste, une question de marge. Le génial coaching de Villas-Boas décrit plus haut résulte aussi de ce qu'il a à disposition sur son banc : quand Benedetto n'y est pas, il ne peut pas le sortir à la mi-temps pour Germain, peu visible également dans ce rôle. Reste la possibilité - concluante - de les associer. Pour revenir à Courbis et Bielsa, ils avaient un tout autre effectif, avec par exemple des Batshuayi, Alessandrini pour faire du poste pour poste. Entendons-nous bien : l'objectif reste de finir deuxième et il ne faut pas se contenter d'un nul à l'extérieur à Metz. Mais il faut juste être conscient que ce sera dur jusqu'au bout, chaque semaine, même contre Nîmes au Vélodrome samedi prochain. Une fois ce constat établi, on n'oublie évidemment pas que l'OM vient d'engranger 19 points sur 21 possibles, et que, avec ou sans marge, beaucoup de concurrents aimeraient être à sa place.