Pas de coup de froid pour rester au chaud
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 14/12/2019 à 01:00
L'OM affronte Metz ce soir, en quête d'un 7e succès de rang.
Voici donc que le dernier match de l'année 2019 à l'extérieur se profile. Sur les cinq dernières saisons, ce match a offert des fortunes diverses aux Olympiens avec des défaites à Lyon en 2017 et à Monaco en 2014, une victoire à Bastia avec un but de Njie en fin de match, un nul à Bordeaux en 2015 et un autre à Angers en plein week-end des Gilets jaunes l'an dernier. Un rendez-vous souvent accompagné du froid, de la pluie et de la fatigue accumulée avec les campagnes européennes. Sur ce dernier point, cet OM de Villas-Boas apparaît terriblement frais avec de l'énergie à revendre. Des joueurs comme Sanson ou Rongier ont du gaz et le groupe vit bien, comme le veut la terrible formule qui exècre. C'est pourtant la réalité cette saison, avec un effectif réduit qui prend du plaisir et qui sait qu'il y a un gros coup à jouer.
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Verra-t-on un OM prudent et tranchant sur quelques contres comme à Angers, un OM standard tout en maîtrise comme contre Lille, ou un OM tout terrain avec un pressing à outrance comme face à Brest ou Bordeaux ? A vrai dire, on s'en moque et, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Ce match fait partie de ceux où vraiment, on attend avant tout les trois points histoire de préparer les fêtes au chaud. Il ne manquera plus que la victoire contre Nîmes pour Noël soit réussi dès le 21 décembre. Mais attention au coup de froid. Metz est capable du pire avec une série noire sans victoire qui dure depuis le 19 octobre, mais aussi de quelques fulgurances, notamment avec son buteur Habib Diallo (9 buts).
Mais il faut bien avouer que sur le papier, l'OM s'écrit en gros désormais et part nettement favori avec ses six succès de rang et ses six points d'avance sur la 3e place avant le début de cette 18e journée. André-Villas-Boas n'y va d'ailleurs pas par quatre chemins et sait que l'OM a l'obligation de gagner contre les plus faibles désormais : "Je veux profiter maintenant, au maximum, des matches pour faire l'écart avec les équipes les plus proches de nous, Lille et Rennes, qui se déplace à Lyon. On peut écarter les équipes qui nous suivent, c'est ça que je veux, principalement, pour se donner plus de marge avant une seconde partie de saison très difficile où nous irons souvent chez les gros à l'extérieur. Pour profiter totalement de ce qu'on a fait, il nous faut ces deux victoires avant la trêve, elles sont absolument nécessaires". En effet, si on y regarde de très près, les rivaux de l'OM auront fort à faire jusqu'à la trêve. Rien que ce week-end, on notera les quatre matchs suivants : Lyon-Rennes, Saint-Etienne-PSG, Lille-Montpellier ou encore Angers-Monaco. Et si l'OM avait la bonne idée de creuser encore un peu plus l'écart ? On a déjà envie d'être au coup d'envoi de ce match. Un plaisir retrouvé qui ne demande qu'à être prolongé.