Dans un match qui sent la poudre, l'OM regroupe ses forces vives avant de se rendre dans l'arène grecque de la Toumba jeudi soir. Il faudra être solide et solidaire face à l'adversité ce jeudi pour se qualifier.
Dans toute sa longue et merveilleuse histoire, l'OM compte sept épopées européennes qui sont allées jusqu'en demi-finale ou mieux (5 finales). C'est donc l'occasion de se retrouver pour la 8e fois en demi-finale de Coupe d'Europe. Bien qu'il ne s'agisse que de la Conference League, le feu est en train de prendre, à l'image de la très bonne ambiance de l'Orange Vélodrome jeudi dernier pour le match aller (2-1).
Sur le papier, comme sur le terrain, l'OM est nettement supérieur à cette formation du PAOK Salonique et devrait pouvoir s'imposer. Sauf que plusieurs facteurs incitent à la méfiance avant PAOK-OM.
Un PAOK revanchard
Il y a d'abord le contexte. Jeudi dernier (et même mercredi), près de 3000 Grecs sont venus pour en découdre dans la ville et dans l'Orange Vélodrome, occasionnant de nombreux incidents et manquant de peu de faire retarder le coup d'envoi de la partie. Une attitude presque saluée à deux reprises par le coach du PAOK, passé maître dans l'art de mettre de l'huile sur le feu avec des déclarations provocatrices, comme la dernière, hier en conférence de presse.
Tenir sur la durée, alors qu'on nous promet l'enfer
Dans un stade que tout le monde envisage bouillant, face à club historique, mais peu habitué aux derniers tours de Coupe d'Europe, l'OM devra résister à la furia grecque. Jorge Sampaoli, qui prendra place en tribunes, dans le stade de la Toumba qui sera complètement occupé avec 28000 supporters, ne peut compter que sur 12 joueurs de champ du groupe habituel. Il faudra peut-être que certains serrent les dents, surtout en cas d'éventuelle prolongation. D'autant qu'aucun des six jeunes du banc n'a encore évolué chez les pros.
L'OM n'a plus gagné de titre depuis dix ans. Alors, laissez-nous la chance de pouvoir y croire jusqu'au bout et franchissez l'obstacle helléniste. Pour vous. Pour nous. Pour l'OM.