Panathinaïkos 1-0 OM : il va déjà falloir faire mieux !

Après cette première défaite de la saison, des premières questions se posent. Et il va falloir apporter rapidement des réponses, dès samedi contre Reims en Ligue 1, puis mardi prochain lors du match retour de Ligue des Champions.

Un attaque en galère

Les connections ne se sont pas faites ce soir entre les quatre éléments offensifs marseillais. Si chacun d'eux peut mieux faire, il faut surtout convenir désormais que chacun d'eux doit mieux faire. Iliman Ndiaye a du ballon, du potentiel, c'est indéniable, mais il doit se concentrer sur le geste juste, ce qu'il a eu bien du mal à faire avec le ballon en Grèce. Ismaïla Sarr doit continuer à percuter, mais de façon plus intelligente et altruiste. Azzedine Ounahi doit lui prendre une part plus active au jeu sous peine de rapidement voir sa place menacée sur le flanc gauche de l'attaque. Enfin, Pierre-Emerick Aubameyang va devoir prendre le leadership de cette attaque et se montrer beaucoup plus dangereux. Pour son premier match, il était bien loin des attentes placées en lui. On attend aussi plus offensivement d'un garçon comme Jonathan Clauss, trop timide hier soir. Il va falloir que le potentiel offensif de cette équipe se convertisse au tableau d'affichage, et le plus vite possible.

Une première à oublier pour Marcelino

Le coach espagnol de l'OM n'a pas non plus été à la hauteur de la Ligue des Champions hier soir. Il devra peut-être revoir sa copie et certains de ses choix d'hommes. Décevant dans son plan de jeu, bien qu'encore en rodage, Marcelino aurait aussi pu réaliser un bien meilleur coaching. Valentin Rongier est le premier olympien à être entré en jeu, à la 67e minute. L'OM prenait l'eau depuis le retour des vestiaires, et pourtant, le banc marseillais ne s'est pas activé. Des joueurs tiraient pourtant la langue dès la mi-temps. Et quand on voit la qualité du banc, on est en droit d'attendre mieux de la part du nouvel entraîneur marseillais. Celui-ci aurait peut-être aimé pouvoir utiliser Cengiz Under, mais son départ possible en Turquie a sans doute été la cause de son maintien sur le banc. Que les joueurs qui doivent partir partent vite, pour permettre à l'OM de trouver un nouvel élément offensif à intégrer rapidement, par exemple. Mais ça, c'est davantage le rôle de Pablo Longoria. Si l'OM bat Reims samedi et se qualifie mardi prochain, on oubliera vite ce premier raté. Mais l'OM est déjà obligé de réagir.