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Saison

Optimiste après une défaite, c'est possible ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 06/10/2015 à 07:00

Optimiste après une défaite, c'est possible ?Optimiste après une défaite, c'est possible ?

Marqué suite à la déferlante qu'il a subi sur les réseaux sociaux après avoir dit ce qu'il pensait de Bielsa dans une interview au JDD, Romain Alessandrini s'est repris de lui-même, alors qu'il parlait de bon match malgré la défaite après la rencontre à Paris : "Certains n'avaleront pas ce genre de discours, mais c'est encourageant pour la suite". Au moment de pousser les portes de l'optimisme, Michel, l'entraîneur de l'OM, ne s'est lui posé aucune question. Morceaux choisis : "Je crois que l'on a surpris le PSG. Nous avons eu une bonne possession de balle, nous avons joué entre les lignes, ce qui leur a causé quelques difficultés. Je suis curieux de savoir ce qu'il se serait passé sans cette action à la 40e minute. Il y a 10 % de frustration et 90 % d’espoir pour la suite. Trapp a été le meilleur joueur de cette rencontre. Je suis très fier de mes joueurs, ils sont capables de fournir de grandes prestations et ça pourrait porter ses fruits. Je crois en eux encore plus…"' De quoi presque oublier que l'OM a perdu. Un élément qui n'a pas manqué d'être repris par les habitués de l'humour sur internet. 

 
Pour autant, cela pose une vraie question de fond : est-ce une défaite comme les autres pour l'OM ? Sous le contrôle d'un puissant fond financier depuis l'intersaison 2011, le PSG a tout de même perdu quelques rencontres en Ligue 1. 16 pour être précis, en 161 matchs. Un taux de défaite de 10%, extrêmement faible, mais qui laisse cependant la place à une performance adverse, de temps en temps. Ce qui n'a été le cas qu'une fois pour l'OM, il y a bientôt 4 ans. Chahutés en championnat et en Ligue des champions, Deschamps et ses hommes s'étaient réveillés pour la réception des Parisiens, avec un Lucho qui s'en va faire une faute au bout de 20 secondes de jeu. Souleymane Diawara avoua alors "quand on l'a vu faire ça, on s'est dit qu'on devait tous y aller". Folklore ? Une chose est sûre, les anecdotes similaires ne risquent pas de fuiter après le choc de dimanche soir.

"Pendant 30 minutes, j'avais les poils qui se sont dressés" assure pourtant Alexandre Cortes, responsable de Sporting Line, équipementier de nombreux clubs dans la région, sur le plateau du Talk Show. Comme lui, de nombreux supporters veulent retenir qu'un OM que l'on donnait vaincu avant la rencontre a su faire douter tous les pronostiqueurs et autres experts sur le début de partie. Mais Sébastien Volpe, également présent lors du débat, trouvait lui que Paris n'avait pas été poussé dans ses derniers retranchements, comme la saison passée en Ligue des champions face à Chelsea ou Barcelone : "J'ai vu un Paris Saint-Germain qui a marché, qui a joué à son rythme, paisiblement". René Malleville, de son côté, enrage de voir un OM incapable de fournir un tel niveau de prestation quand il s'agit d'affronter Angers, Toulouse ou Reims. Après la rencontre, Romain Alessandrini voulait croire à un électrochoc. Il vaudrait mieux. Car les équipes de l'OM qui ne sortent des gros matchs que lors des rencontres de prestige se font souvent peur en championnat, comme actuellement où la bande à Michel est 16e au quart du parcours. En 1999-2000, l'OM avait gagné au Vélodrome contre Chelsea, Manchester United, Monaco, Paris... mais avait fini 15e de Division 1, ne devant son maintien dans l'élite qu'à un but d'Ibrahima Bakayoko à Sedan pour la dernière journée. Et cette année-là, les Marseillais avaient aussi pu compter sur trois points récoltés au Parc des Princes...