Comme contre Nice à l’automne, l’OM s’est procuré pléthore d’occasions contre Bastia. Mais à la fin, ils prennent les trois points en s’imposant 2-1.
2-1 |
Marseille - Bastia | L1 | Journée 35 |
Le record de Mandanda allait bien tomber un jour. La série, les fameuses victoires à la Marseillaise, aussi. Mais la petite sœur n’est presque pas déplaisante. L’OM ne s’impose pas 1-0 mais 2-1 contre Bastia. La souffrance a comme d’habitude était au rendez-vous. La frustration aussi, tant les Marseillais se sont procurés des occasions. Mais à l’inverse du match contre Nice, à l’automne, les Phocéens engrangent trois fois à la fin, et roulent plus que jamais vers la Champions League.
Avec une tête de Gignac sur un centre en cloche de Valbuena dans la boîte, le ton est donné dès la troisième minute de jeu. L’OM ne veut pas attendre la fin de la première pour faire la différence. A la 11e, nouvelle combinaison entre les deux hommes. Après un bon travail de Jordan Ayew qui part de son côté pour mettre un petit pont avant de transmettre, le passeur trouve le buteur qui repique dans l’axe pour ajuster Landreau à l’entrée de la surface sans difficultés. Tout est en ordre, ça fait 1-0. Pour autant, la boutique ne se ferme pas comme d’habitude. Sur le reculoir, Lucas Mendes met d’abord une tête sur la barre sur corner. Puis Gignac, suite à une récupération de Jordan Ayew au pressing sur un dégagement de Landreau, frappe seul au 18 mètres. Mais le portier se replace bien. A la 25e, Gignac fausse compagnie à la défense sur le côté gauche pour foncer sur le but. Mais Landreau est toujours là pour boxer le ballon des deux poings. Le spectacle vire ensuite au one-man show Yannick Cazuhac. L’emblème corse ceinture Valbuena en toute impunité dans sa surface avant de rentrer un coup du sombrero sur Barton. Forcément, ça ne reste pas sans suite et ça se généralise avec une belle bataille au milieu. L’OM a tout de même sans plus grosse occase avant le repos : Valbuena sert une amour d’ouverture de l’extérieur du pied à Gignac au second poteau. Mais la balle s’explose sur la barre transversale. De quoi faire enrager le numéro 9.
Parce qu’au retour des vestiaires, l’OM est cueilli à froid par une frappe de Thauvin à l’entrée de la surface. Derrière, Amalfitano, Gignac et Jordan Ayew se ruent à l’attaque. Chacun à ses occases. La défense corse prend l’eau, Hantz sort même un de ses centraux pour un autre, tant ça ne va pas. Mais pour Landreau, aucun soucis. Soit il fait l’arrêt qu’il faut, soit il voit les frappes olympiennes passer à côté. A la 66e, Sougou, trouvé dans la surface arrive à l’éliminer, mais Harek sauve sur sa ligne. La pression sur le but adverse ne désemplit pas. Mais à chaque fois, la service en retrait est trop appuyé, la frappe contrée par une jambe adverse. Gignac décide donc d’y aller seul depuis le côté droit à dix minutes de la fin. D’une frappe en finesse, il trouve le petit filet opposé pour le plus grand bonheur des supporters.
Temps : beau | |
But(s) | |
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Gignac (12e, 81e) | Thauvin (47e) |
Carton(s) Jaune(s) | |
- | Palmeiri (49e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
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14 20
13 20 Arbitre : M. Moreira
Remplacements : Amalfitano Sougou 62e | Ayew Kadir 82e
Non entrés : Samba, Aloé, Diawara, Jobello, Omrani
Remplacements : Faty Sablé 13e | Marchal Choplin 65e | Cahuzac Angoula 80e
Non entrés : Bonnefoi (g), Inkoom, Beauvue, Ilan