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Saison

OM : Tudor prend t-il des risques avec son banc ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/03/2023 à 01:00

OM : Tudor prend t-il des risques avec son banc ?OM : Tudor prend t-il des risques avec son banc ?

Depuis plusieurs rencontres Igor Tudor semble s'enfermer dans sa stratégie du onze type, laissant des éléments de côté, qui pourraient manquer de rythme si le besoin de les utiliser se fait sentir. Focus.

Des remplaçants clés en début de saison

Lors de ses premiers mois à l'OM, Igor Tudor s'appuyait sur des entrants décisifs. Face à Auxerre en septembre dernier par exemple, l'OM mène un à zéro mais reste sous pression. Alexis Sanchez entre et remplace Luis Suarez. Il marquera dix minutes après, sur une action menée de main de maître par Amine Harit, également entré en jeu. Lors du premier match contre Reims le scénario fut similaire. Milik sort et est remplacé par Luis Suarez qui inscrit un doublé. Pour ce qui était des apports défensifs, Igor Tudor n'hésitait pas à sortir certains joueurs à la mi-temps pour tout restructurer. Les 11 titulaires étaient très importants certes, mais le banc l'était tout autant. Igor Tudor donnait une vraie confiance envers l'ensemble de son groupe, pourtant plus large.

Un banc moins décisif 

Depuis plusieurs rencontres, l'OM est en difficulté. Le onze titulaire semble s'essouffler un peu après l'heure de jeu, pourtant Igor Tudor semble moins donner d’importance à son banc. S'il a trouvé son équipe type, il ne fait plus les changements stratégiques du début de saison, il fait sortir ses titulaires plus tard. Lors de la rencontre face à Annecy il n'a pas donné de temps de jeu au coup d'envoi à certains joueurs comme Azzedine Ounahi ou Vitinha, bien qu'il ait fait jouer Dimitri Payet. Une stratégie dangereuse puisqu'en cas de blessure de l'un des titulaires, les remplaçants ne seront pas forcément prêts physiquement. Des conditions délicates pour des éléments en manque de rythme et de confiance. De plus, avec l’élimination en Coupe de France début mars et en Coupe d'Europe en décembre dernier, les remplaçants ont moins de temps de jeu à grappiller, et les titulaires ont moins besoin de repos.

Qui sont les joueurs mis de côté ?

Pour cette 2e partie de saison, l'effectif a été réduit par Pablo Longoria à 19 joueurs, dont 2 gardiens. Les joueurs qui cumulent un temps de jeu correct ne sont que 13 : Lopez, les centraux Kolasinac, Mbemba, Balerdi et Gigot, les pistons Clauss et Tavares, les milieux Rongier, Veretout et Guendouzi, les offensifs Sanchez, Under et Malinovskyi. Pour les six autres, c'est problématique. Entre sa longue suspension et ses pépins physiques, Eric Bailly manque de rythme et l'OM se rend à Reims avec l'obligation de titulariser un joueur qui n'a été titulaire qu'une seule fois depuis son rouge reçu contre Hyères, début janvier. Ruben Blanco n'a plus de temps de jeu, mais c'est normal pour une doublure. Issa Kaboré revient un tout petit peu dans les plans de son coach, mais n'a été titularisé que deux fois en 2023.

Mais le problème le plus flagrant est en attaque. Dimitri Payet est hors de forme, lui qui a besoin d'enchaîner pour être au top n'a jamais eu la chance de le faire. Le Phocéen d'Or de la saison dernière est devenu le leader du banc de touche d'Igor Tudor. Ses deux dernières titularisations contre Nice et Annecy se sont soldées par deux défaites. Si la gestion du capitaine est assumée par le coach croate, celle de Vitinha est moins explicite. Pourtant, il n'a titularisé la plus grosse recrue de l'OM version Longoria qu'à une seule reprise, contre Nice. Depuis, il ne joue presque plus et se contente d'entrées après la 80e minute de jeu. Une situation partagée avec Azzedine Ounahi, lui aussi aligné une seule fois, à Toulouse, qui depuis ne joue presque plus. Aucun de ces trois éléments offensifs ne semble en mesure de répondre aux attentes d'Igor Tudor sur le court terme, et pourtant, il faudra peut-être faire appel à eux dans des moments importants. "Ce n'est pas facile", s'est d'ailleurs contenté de répondre le technicien croate hier en conférence de presse.