OM : trois joueurs contrariés dans l'effectif ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/05/2022 à 11:16
Le management et les choix récents de Jorge Sampaoli ferait des frustrés.
La défaire contre Feyenoord aurait laissé des traces dans le groupe marseillais selon L'Equipe. Dans l'effectif, beaucoup étaient "dégoûtés voire énervés" de s'être fait sortir par une équipe qu'ils estimaient à leur portée. Désormais, avec la défaite contre Lyon, cette équipe a de nouveau la pression, celle de ne pas finir sur le podium et de ne pas avoir de trophée après avoir couru une bonne partie de la saison deux lièvres à la fois, comme en 2018. Et comme souvent en pareille circonstance, le coach aurait de nouveau les oreilles qui sifflent. Remis en question au début du mois de mars, Jorge Sampaoli avait éteint toutes les critiques à la faveur d'une série de huit victoires consécutives. Mais les trois derniers matchs décevants ont fait gonfler les états d'âme de certains.
Ainsi, toujours selon le quotidien sportif, Arkadiusz Milik a compris qu'il n'aurait jamais la confiance totale de son coach. S'il retrouve la forme pour pouvoir postuler à une place contre Rennes et Strasbourg, il ne sera pas "dans de bonnes dispositions mentales". Cengiz Under, de son côté, ressort contrarié de cette demie où il n'a que très peu joué. Son entrée catastrophique jeudi, et son mois d'avril catastrophique plus globalement, justifie pourtant un tel déclassement. Enfin, Cédric Bakambu peut donner l'impression en interne d'un joueur qui ne s'est toujours pas acclimaté au club et à la philosohie de l'entraîneur.
A y regarder de plus près, ces "problèmes", s'ils en sont, étaient déjà présents quand l'OM gagnait, mais c'était peut-être moins le moment de dresser une situation à charge contre l'entraîneur car il avait les résultats pour lui. Rien de bien surprenant. Milik avait par exemple au moins tout autant de rancoeur au moment de son entrée en jeu à Metz. Ca ne l'avait pas empêché, quelques minutes plus tard, de délivrer son équipe d'un superbe retourné.