OM : Sampaoli doit-il insister avec son 4-2-3-1 "asymétrique" ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 12/03/2022 à 12:00
Et si Jorge Sampaoli conservait le 4-2-3-1 tenté contre Bâle jusqu'à la fin de la saison ? A la fin de l'article, donnez votre avis.
A la recherche d'un nouveau souffle pour son équipe, Jorge Sampaoli a décidé d'aligner un 4-2-3-1 contre Bâle jeudi. Une bonne idée, puisque l'OM s'est imposé 2-1 en affichant de belles intentions dans le jeu. Un système à reconduire dès demain contre Brest ?
Un système plus classique et une animation en progrès
Si on se demande parfois à quoi peut bien servir un coach, les nombreux débats entourant les choix de Sampaoli nous ramènent à une évidence : l'entraîneur tient une responsabilité capitale dans les résultats de son équipe. En début de saison, si l'OM surprenait son monde avec un système inédit en Ligue 1, les coachs adverses ont fini par lire la stratégie, obligeant l'Argentin à se réinventer. Il a alors souvent dégainé une défense à 4 plus classique, avec Dimitri Payet en faux neuf. Malgré des matchs plaisants à Lens, Nantes ou Strasbourg, cela n'a pas toujours fonctionné, surtout à domicile. Depuis la reprise de janvier, le coach a donc beaucoup testé, beaucoup tenté, pour finalement aligner un 4-2-3-1 des plus classiques contre les Suisses jeudi. Au-delà du système, c'est l'animation qui a pu séduire. Un coup à retenter pour la suite ?
La compo et le système de Sampaoli contre Bâle
Garderiez-vous ce 4-2-3-1 asymétrique "à la Deschamps" jusqu'à la fin de la saison ?
Il faut dire que dans ce système, les meilleurs atouts offensifs sont alignés ensemble sur le terrain et cela donne forcément plus de facilité aux Olympiens pour déployer leur jeu. Milik, Under, Payet et Gerson, sur le papier, cela fait saliver bien des équipes de Ligue 1. Le Polonais, en pointe, peut rôder aux abords des buts adverses tout en décrochant pour aérer le jeu quand nécessaire. Payet, électron libre, peut ratisser la largeur du terrain en tentant de trouver des brèches pendant que Under, en bon dynamiteur, est occupé à animer son aile en repiquant selon ses envies. A gauche et même si cela paraît surprenant, Gerson permet à ce joli monde de gambader sans forcément se soucier d'un problème d'équilibre. Il faut dire qu'avec Kamara et Guendouzi dans leur dos, cela donne une sécurité non-négligeable. Voilà pour le moment tableau noir. Et si c'était le vôtre, garderiez-vous ce "4-2-3-1 asymétrique à la Deschamps", avec par exemple Gerson dans le rôle de Matuidi, jusqu'à la fin de la saison ?