OM : Ravanelli a la solution pour les arbitres ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/01/2025 à 21:25
L'ancien attaquant ne veut pas aller au clash tous les week-ends.
La controverse autour de l'arbitrage a atteint un nouveau sommet à l'Olympique de Marseille après le match nul contre Strasbourg (1-1), alimentée par un sentiment d'injustice qui ne cesse de croître au sein du club phocéen. Joueurs, entraîneurs et dirigeants ont adopté une ligne offensive, estimant que le club est régulièrement pénalisé par des décisions contestables. "C'est toujours contre nous" a déclaré le gardien Geronimo Rulli, exprimant une frustration partagée par l'ensemble du vestiaire. Vous pouvez retrouver les propos du gardien de but en vidéo. Pierre-Emile Hojbjerg s'est également interrogé publiquement sur DAZN, tandis que le président Pablo Longoria a laissé éclater sa colère en dénonçant une série d’erreurs arbitraires.
| Pierre-Emile Højbjerg : "Quand on a investi dans le football mondial, dans la VAR, pourquoi on ne l'utilise pas " #OMRCSA pic.twitter.com/HKuv92cXZB
DAZN France (@DAZN_FR) January 19, 2025
Cette indignation est le résultat d'une accumulation de décisions qui, selon l'OM, ont coûté des points précieux depuis le début de la saison. Parmi les faits marquants, un deuxième carton jaune jugé injustifié pour Derek Cornelius contre Nice, une expulsion rapide de Leonardo Balerdi à Lyon, ainsi qu'un penalty refusé contre le PSG qui a suscité de vives réactions. Les supporters et les observateurs du club estiment que l'OM est systématiquement défavorisé.
En interne, la stratégie de confrontation avec les instances arbitrales commence à être remise en question selon RMC Sport. Si Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi estiment qu’il est nécessaire de monter au créneau pour se faire entendre, d'autres voix au sein du club appellent à une approche plus modérée. Fabrizio Ravanelli, ancien joueur et proche du club, préconise une attitude plus diplomatique. Selon lui, une meilleure communication avec les arbitres pourrait permettre de créer un climat de confiance mutuelle et d'éviter que le club ne se retrouve systématiquement en position de victime.
Le manque de cohérence dans l'application des règles est au cœur du problème pour l'OM. Lors de la récente défaite à Rennes, un penalty a été accordé pour une main d'Amir Murillo, une décision que la direction de l'arbitrage a elle-même qualifiée d'"erreur" par la suite. De tels revirements ne font qu'accentuer le malaise et alimentent la perception d'un traitement injuste. Pour l'OM, la question de l'arbitrage demeure un sujet brûlant qui conditionnera en partie la suite de la saison. Alors que le club continue de lutter pour une place en Ligue des Champions, il devient essentiel de ne pas laisser ces polémiques perturber les performances sur le terrain. Le club marseillais devra jongler entre la nécessité de faire entendre sa voix et la volonté de maintenir une relation constructive avec les arbitres, dans l’espoir d’éviter que cette situation ne devienne un frein à ses ambitions.