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Saison

OM : quel rôle pour Payet pour cette fin de saison ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/03/2023 à 01:00

OM : quel rôle pour Payet pour cette fin de saison ?OM : quel rôle pour Payet pour cette fin de saison ?

Le toujours capitaine de l'OM aura-t-il un rôle à jouer dans les dix derniers matchs de l'OM ?

Alors qu'il reste dix matchs à jouer, certains Marseillais chauffent le banc et n'ont pas eu de vraie chance depuis quelque temps. Parmi eux, on retrouve bien sûr Vitinha, la recrue la plus chère de l'OM de Pablo Longoria, mais aussi Dimitri Payet, le meilleur joueur de la saison dernière, devenu un accompagnateur de qualité et un joker de moins en moins utilisé. Le toujours capitaine de l'OM aura-t-il un rôle à jouer en cette fin de saison ?

Le cas Payet décrypté

Depuis le début de saison, le cas Dimitri Payet pose des soucis à Igor Tudor, qui le reconnaissait début février : "C'est un joueur différent, c'est vrai. Il a des particularités. Il a toujours été important, il l'est encore d'ailleurs. Ce foot ne s'adapte pas tellement à lui, c'est vrai, mais il peut apporter autre chose dans les frappes, dans les passes. Il a des qualités supérieures à la normale. Je sais que la situation n'a pas toujours été facile pour lui, je le remercie parce qu'il s'est toujours bien comporté, ce n'est pas toujours facile pour moi non plus. Même s'il n'a pas beaucoup joué, il a toujours apporté quelque chose". Depuis le début de saison, le coach croate a titularisé le Réunionnais à dix reprises pour un bilan de 5 victoires, mais des défaites qui font mal.

Ses titularisations à la maison contre Francfort, Ajaccio, Nice et Annecy ont été de cuisants échecs et ces défaites sont parmi les pires de la saison olympienne. La facilité serait de dire qu'à chaque fois que Payet a débuté un match, l'OM a eu du mal. C'est faux et bien trop réducteur. A Nice, pour sa première fois dans le onze avec Tudor, le capitaine de l'OM avait été très bon (victoire 0-3 à la clé). Puis, l'OM a battu Clermont 1-0 sur une passe décisive de Payet sur corner, et a gagné à Angers (0-3). Il a aussi fait un bon match à Strasbourg, malgré le match nul (2-2). Juste après la Coupe du Monde et avant l'arrivée de Ruslan Malinovskyi, Tudor le mettra deux fois de plus dans son onze, pour deux victoires : contre Toulouse et à Montpellier.

La blessure d'Ounahi change la donne ?

Ces derniers temps, Igor Tudor avait resserré son groupe, accordant la majeure partie de son temps de jeu à quatre joueurs pour les trois postes offensifs : Sanchez, Malinovskyi, Under et Guendouzi. A Reims, il avait choisi en cours de match de relancer Azzedine Ounahi et la prestation du Marocain semblait pouvoir lui offrir un temps de jeu et un rôle importants dans le sprint final qui attend l'OM après la trêve internationale. Mais voilà qu'Azzedine Ounahi s'est cassé un orteil contre le Brésil et qu'il devrait être absent plusieurs semaines. La tuile pour l'ancien Angevin et pour son entraîneur, qui va devoir trouver d'autres solutions en se retournant sur son banc de touche en cette fin de saison.

Les solutions, justement, ne sont pas légion. Il n'en reste plus que deux. Vitinha, pour commencer, semble être une solution logique s'il faut amener de la fraicheur en cours de rencontre. Sauf que Tudor ne semble pas vouloir l'utiliser avec Alexis Sanchez et que le Chilien est indéboulonnable. Le voir rentrer pour faire reculer Sanchez a du sens, mais Tudor n'a pas l'air d'aimer l'idée. Du coup, il reste Dimitri Payet, seulement Dimitri Payet. Capable d'amener une étincelle de par ses qualités, le voir entrer en jeu pour débloquer une rencontre n'est pas si impensable. Souvenons-nous de sa demi-heure de jeu merveilleuse à Monaco suite à la blessure d'Amine Harit. On pensait alors que Tudor avait trouvé une sérieuse option de coaching et que l'idée d'un Payet à la 60e minute allait germer. Ce n'est jamais arrivé en 2023. Enfin, il y a aussi la possibilité pour Igor Tudor de restreindre son coaching encore plus, lui qui au début de saison n'hésitait pas à faire ses cinq changements de façon proactive et qui désormais rechigne à modifier son onze en cours de match.