OM-PSG : la philosophie de jeu de Sampaoli va être mise à l'épreuve
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 24/10/2021 à 12:00
Ce soir contre le PSG, la philosophie de jeu de Jorge Sampaoli sera mise à rude épreuve. L'Argentin trouvera-t-il un juste milieu entre sa conception du foot et la réalité de l'adversaire ?
Depuis son arrivée en Ligue 1, Jorge Sampaoli a parfois l'étiquette d'un coach incapable de remettre en cause son système de jeu. Mais, ce jeudi face à la Lazio, le coach argentin a prouvé que rien n'était si figé que ça dans son esprit. Des ajustements à renouveler ce soir contre le PSG ?
4-3-3, 3-5-2, 3-2-4-1, Sampaoli n'est pas si figé que ça
Selon la légende et à l'instar de Marcelo Bielsa, l'actuel coach de l'OM serait incapable de changer de philosophie de jeu selon l'adversaire. A y regarder de plus près, notamment lors de son passage à Santos, Sampaoli exerçait pourtant avec son équipe un 4-3-3 classique, reposant sur la possession du ballon et des transitions rapides. En Ligue 1, l'ancien sélectionneur du Chili a d'abord démarré avec un 3-5-2 laissant la part belle aux pistons sur les côtés qu'étaient Pol Lirola et, bien souvent, Luis Henrique. Cette saison, il a choisi d'instaurer un autre système, plus original en Europe, le 3-2-4-1 capable de se muer en 4-5-1 en phase défensive, voir en 4-4-2 strict comme on a pu l'observer ce jeudi face à la Lazio. Difficile d'affirmer, dans ces conditions, que l'Argentin ne maîtrise qu'un seul système de jeu. Alors, comment s'adapter ce soir contre le PSG sans forcément trahir sa philosophie ?
Un juste milieu entre bloc serré et possession désirée
En fait, l'Argentin a peut-être déjà donné la réponse à cette question lors de la conférence de presse d'avant-match de mercredi soir au Stadio Olimpico, comme vous pouvez le retrouver en vidéo : "Ce qui sera important pour le résultat, ce sera de voir qui réussit à garder la possession et contrôler le jeu. Si on joue seulement sur la transition contre la Lazio, qui est très rapide, les choses ne seront pas forcément à notre avantage. Il faut réussir à attaquer en bloc, avoir des blocs très unis." Des propos qui font bien sûr penser à l'opposition de ce dimanche soir, même si le PSG présente plus d'atouts que l'équipe de Maurizio Sarri. Mais, face aux Italiens, on a pu voir un OM moins porté vers l'avant, mais capitalisant sur sa volonté de ne pas laisser le ballon : "Ca ne sert à rien d'être une équipe offensive si on perd rapidement le ballon sans prendre le temps de le contrôler", déclarait encore l'Argentin. Un bloc plus compact, mais une volonté farouche de ne pas laisser le jeu à l'adversaire : et si c'était ça, le juste-milieu made in Sampaoli ? Eléments de réponse ce soir...