OM-PAOK : le club grec sort un communiqué délirant !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/04/2022 à 15:02
Après les évènements survenus lors de OM-PAOK, la colère ne redescend pas des deux côtés.
Si l'OM s'est imposé contre le PAOK en quart de finale aller de la Conference League (2-1), si le but de Dimitri Payet restera dans les mémoires pour au moins quelques décennies, l'ambiance délétère autour de cette rencontre gâche un peu la fête. Surtout que cela n'est pas sans conséquences. Après les évènements dans Marseille la veille de OM-PAOK, la journée avec des affrontements qui se sont poursuivis et les jets en tout genre entre la tribune visiteurs et le virage nord, la préfète de police des Bouches-du-Rhône a fait un compte-rendu de la situation, dénonçant des "supporters violents venus de Grèce sans l'encadrement promis par leur club ni respect des moyens, heures et points de rendez-vous auxquels toutes les équipes visiteurs s'astreignent en déplacement". Elle rajoute : "Force est de reconnaître qu'en l'espèce, 3 semaines de dialogue et d'engagements écrits du club adverse n'ont pas suffi à empêcher des actes violents et gratuits, qui n'ont rien à voir avec la ferveur sportive. Un rapport sera adressé à l'UEFA, à titre de retour d'expérience".
L'état du parcage laissé par les supporters du @PAOK_FC... #TeamOM pic.twitter.com/y0kA5eRlnw
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#OMPAOK | Réaction de la préfète de police des Bouches-du-Rhône pic.twitter.com/q3Gi17HGNY
— Préfète de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) April 8, 2022
En début d'après-midi, le club du PAOK a répondu via un communiqué sur son site, pour le moins original. La position de l'entraîneur de l'équipe en conférence de presse, que vous pouvez retrouver en vidéo, avait déjà placé la barre haute. Mais là...
Morceaux choisis : "Après trois jours d'événements véritablement sans précédent dans la ville de Marseille, avec la tolérance et la responsabilité de la police locale, il est exaspérant de lire des déclarations de cette dernière blâmant la partie grecque pour ce désordre. Dans une ville où le taux de criminalité est le plus élevé, avec des attaques en série contre presque tous les supporters "visiteurs" des rivaux de Marseille, il est pour le moins ironique que la direction de la police cherche des coupables ailleurs. Une force de police qui disposait d'informations confidentielles sur les horaires et les itinéraires des délégations officielles, informations qui ont non seulement fait l'objet d'une fuite entraînant l'attaque des bus des officiels et des équipes par des hooligans rassemblés, mais qui n'ont finalement pas été utilisées pour protéger au moins l'hôtel d'une attaque organisée. La Direction de la Police locale qui a obstinément refusé d'honorer l'accord initial pour un lieu de rendez-vous spécifique et a organisé le transport vers et depuis le Vélodrome pour 3 500 visiteurs jusqu'à son nouveau repli 5 heures avant le match, encourageant jusqu'alors les déplacements individuels par groupes de deux et trois en civil, à travers la foule des fans de Marseille. Leur attitude et leurs annonces confirment simplement leur incapacité à imposer l'ordre dans un endroit par ailleurs merveilleux, mais inhospitalier, avec des vidéos de toute sortes d'attaques confirmant nos propos. Heureusement nous n'avons subi aucune perte".
C'était prévisible, les supporters de l'OM ont dans le même temps appris qu'ils seraient interdits de déplacement en Grèce pour le match retour.