OM-Panathinaïkos : balayer les vieux démons

Ce soir, l'OM de Marcelino joue déjà gros. Dans un Vélodrome archicomble, les Olympiens vont tenter de poursuivre l'aventure européenne et s'offrir le droit de retrouver Braga en barrages dès la semaine prochaine. Mais attention, un échec dès le mois d'août ferait très mal.

Enclencher une dynamique positive

Avant de penser au pire, pensons à comment réaliser le meilleur. Pour se qualifier, les Marseillais devront remonter un but de retard. Avec la fin de la règle des buts inscrits à l'extérieur, la suite est très simple. Si l'OM mène d'un but à l'issue du temps règlementaire, ce seront dans l'ordre la prolongation et les tirs au but. Tout autre résultat victorieux validerait la qualification et conclurait positivement le triptyque du début de saison. Reste que l'OM et les supporters gardent en mémoire les trois dernières désillusions en coupe à domicile. Contre Feyenoord sous Jorge Sampaoli, où l'équipe fut incapable de scorer et de rattraper le même retard. Contre Tottenham, où l'OM était premier de son groupe à la mi-temps pour finalement terminer dernière en encaissant un but évitable dans les dernières secondes. Contre Annecy enfin, aux tirs au but, où Pau Lopez n'avait pu arrêter qu'une seule des sept tentatives des joueurs de Ligue 2, avant que Leonardo Balerdi n'achève une prestation parfaitement ratée en tirant à côté. Vaincre demain soir permettra, outre de se qualifier, de balayer tous ces vieux démons et d'enclencher au meilleur des moments une dynamique positive.

Des premiers choix à faire

Et de donner de la force à Marcelino ! Le technicien n'est pas encore totalement parvenu à imposer son projet de jeu et prévient qu'il faudra du temps. Il peut s'en donner en s'imposant. Mais il faudra probablement avoir davantage le ballon qu'en Grèce (33,4% de possession) et que contre Reims (42,2%). Il devra aussi trouver le meilleur onze pour le défi du soir, handicapé par l'absence de Geoffrey Kondogbia. Valentin Rongier sera aligné, vraisemblablement aux côtés de Jordan Veretout dans l'entrejeu. Chancel Mbemba devrait retrouver le banc. Qu'en sera-t-il de Vitinha ? Capital contre Reims, il pourrait être préféré à Iliman Ndiaye ou Pierre-Emerick Aubameyang. Marcelino a du choix et aura du banc. La profondeur de celui-ci sera peut-être décisive, lors des 90 minutes ou des 120. Amine Harit, Mattéo Guendouzi, et l'attaquant qui ne sera pas choisi pour démarrer pourraient bien être déterminants. On a hâte d'y être, en espérant que l'OM soit présent au rendez-vous, car ce soir, toute erreur pourrait bien être éliminatoire. Mais cette formation marseillaise a tout ce qu'il faut pour renverser la vapeur et offrir une belle soirée d'été à ses supporters.