Ce vendredi aura lieu la conciliation entre la LFP et Souleymane Diawara (lire ici). Le joueur pourrait donc être rapidement fixé sur la période de sa suspension.
La démarche entreprise par l'OM et son défenseur afin qu'il puisse prendre part à la rencontre face à Lyon fait grincer les dents côté rhodanien. Le président de l'OL, Jean Michel Aulas, a avoué que ces pratiques le dérangeaient un peu :
"Moi, je considère que c’est un acte de non-droit (...). Ce qui est sûr, c’est qu’on ne va dans le bon sens avec cette décision. En tout cas, cette même combine, nous ne l’aurions pas utilisé. D’ailleurs s’ils veulent faire jouer Diawara, qu'ils nous posent la question directement. Il n’y a pas de problème (sourires)" a-t-il avoué sur les ondes de RMC. Ces déclarations font suite aux propos tenus par le président lyonnais sur l'arbitre de la rencontre : "Je n'aimerais pas être à la place de l'arbitre choisi pour dimanche. Il va arriver dans un contexte un peu paranoïaque" a-t-il expliqué, dans des propos relayés par l'AFP.
De son côté, Rolland Courbis concède que ces déclarations fracassantes font partie du folklore qui précède les rencontres importantes. L'ancien entraîneur de l'OM avoue qu'il a également usé de ces stratagèmes à l'époque où il entraînait Bordeaux. Dans les jours précédents une rencontre face à l'OM de Tapie, Coach Courbis se souvient avoir lancé dans une interview : "Nous perdrons au stade Vélodrome parce que, à un certain moment, il y aura un litige… Nous allons y aller évidemment… pour ne pas déclarer forfait" relate Courbis sur son blog. La valse des joutes verbales n'est sans doute pas terminée, à quelques jours du choc entre les deux Olympiques.